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 aslan &. layana » one in a million

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Layana B. Streisand

Layana B. Streisand

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MessageSujet: aslan &. layana » one in a million   aslan &. layana » one in a million Icon_minitimeMer 1 Aoû - 6:56

« Tu es une sur des millions Layana. La plus belle chose qu’un homme puisse avoir. » C’est ce que Jeremy m’avait dit avant de me demander en mariage. Une fausse surprise, des larmes de tristesse. Il avait fallu y mettre les formes. Alors la fausse surprise était passée pour une vraie et la tristesse d’une vie trop mélancolique avait offert à l’homme qui m’aimait les larmes de bonheurs qu’il attendait. Un sur un million… Étais-ce aussi la probabilité de naître dans tant de bonheur et de possibilité pour en finir à être malheureuse comme les pierres ? Peut être. Peut être pas. La vie est faite de trop de probabilités, de trop d’équations avec bien trop d’inconnues. Une bonne excuse pour les filles comme moi qui ne vivent pas, mais qui planifient leurs vies. Tout préparer. Tout anticiper. Par peur de l’échec, par recherche de la perfection. Quoi qu’il en soit. Un sur un million, c’est si peu à l’échelle d’un monde si grand.

Mauvaise journée en perspective. Certaine fois on sent les choses dès le matin, en ayant à peine les yeux ouverts. Je savais que ça n’irais pas comme il le fallait ce matin. Jeremy était déjà réveillé, même déjà levé. J’émergeais rapidement, enfilais un déshabillé en soie et gagnais la cuisine. Mon fiancé faisait la cuisine, concentré sur ses pancakes. Je savais qu’il faisait ça quand il voulait quelque chose, et ce matin j’étais tout sauf d’humeur. Déposant un baiser sur sa joue, j’attrapais le jus de fruit et m’en servi un verre. L’appartement baignait dans la lumière de l’exposition avec la baie vitrée. Je m’approchais de la fenêtre, verre de jus d’orange à la main. Le regard perdu dans la vue, je pensais à la journée qui m’attendait. Traditionnellement, je travaillais peu le mardi. Je finissais généralement vers 13 ou 14heures et j’allais déjeuner dans le centre de la ville, seule ou avec ma mère. Quand nous déjeunions ensemble, nous allions ensuite à la demeure familial pour parler de choses et d’autres. Lorsque je déjeunais seule, je faisais quelque fois les boutiques, je rentrais à l’appartement pour travailler ou bien je voyais quelques amies. Enfin, amies. Disons des jeunes femmes que je m’obligeais à côtoyer, en particulier l’horrible sœur de mon fiancé. Elle est parfaite, et c’est précisément le point qui m’exaspère à propos d’Ashley. Mais qu’importait. En parlant d’Ashley… Son frère, mon fiancé, vint se glisser derrière moi, ses mains autour de ma taille. Glissant ses lèvres dans mon cou, il s’aventure sur un terrain qui allait s’avérer dangereux pour lui. Demeurant impassible, il remonta ses mains au dessus de mon nombril, puis plus haut. Je me dégageais sèchement, retournant vers la cuisine, et attrapais un pancake que j’avalais vite fait avant de remonter dans notre chambre. Mauvaise journée…

13h27. Je fermais ma pochette et reposais mon stylo. C’était tout pour aujourd’hui. Comme souvent, je n’avais strictement rien à faire le mardi. J’attrapais mon sac à main et sortais de mon bureau, prenant bien soin de refermer derrière moi. J’adressais un sourire poli à mon secrétaire, oui le féminisme avait pris de l’importance chez moi, et m’échappais du bâtiment. Direction : mon déjeuner. Etape obligatoire et nécessaire. Jeremy trouvait idiot de déjeuner en ville alors que je pouvais rentrer à la maison, mais mon déjeuner extérieur du mardi, c’était mon oxygène. Robe noir stricte, talons haut, cheveux blonds dorés, je me sentais libre et enfin femme. C’est ce que je voulais être en fait : une femme libre. Mais je n’étais qu’une fiancée froide et comédienne. Je me demandais parfois comment Jeremy pouvait supporter mon attitude vis-à-vis de lui. Distante. L’épisode de ce matin n’était qu’un exemple de plus à la longue liste. Qu’avait-il fini par conclure ? Que sa fiancée était tantôt chaude, tantôt froide, je suppose. Parce que comme toujours, après l’épisode de ce matin j’allais devoir me rattraper. Lui sortir un grand jeu. Lui faire croire que je le désirais, que j’aimais nos corps à corps, que le contact de sa peau me faisait du bien. A nouveau j’allais devoir jouer, comme toute femme joue d’un amant qu’elle ne désire pas. Voilà ce que j’étais, finalement : une femme, quand j’étais libre. Une comédienne quand il était avec moi, quand j’étais sienne. Triste ironie du sors quand tout joue contre vous. Peut être étais-ce ça, un sur un million : vivre de tout ce que l’on aurait pu désirer et ne pas pouvoir désirer cette vie. Devoir renoncer à être une femme pour être une fiancée, une fille, une avocate.

Les rues commerciales. Ces dizaines de visages, ces boutiques multiples. Mon plan d’aujourd’hui était simple, net. Déjeuner dans mon restaurant préféré puis faire les boutiques à la recherche d’un cadeau d’anniversaire hors de prix pour mon père, ainsi qu’une sacrée paire de dessous pour reconquérir mon fiancé ce soir. Mauvaise journée avais-je dis ce matin ? Tout devenait encore pire. Peut être simplement que ma journée une sur un million était aujourd’hui. Une très mauvaise journée. Restaurant préféré fermé. Changement de dernière minute. L’avantage de savoir maitriser mes sentiments à la perfection m’avait permis d’adresser un sourire plus que poli au serveur quand il m’avait dit qu’il n’y avait plus de saumon au menu, de ne pas paraître méchante quand je m’étais aperçu que ma fourchette était sale. Décidément. Visiblement le destin était strictement contre moi aujourd’hui. Certains diraient que faire les boutiques m’aiderait à trouver un peu de détente. J’y aurais répondu que non. Chercher de quoi allumer mon fiancé ce soir n’était pas spécialement une partie de plaisir, même si j’éprouvais une sensation toute particulière en portant de beaux sous-vêtements. Quelque soit la situation, rien ne pouvait plus me détendre maintenant.

La foule était compacte. Trop peut être. Encore quelque chose qui ne me plaisait pas. Je détestais me sentir oppressée. Peut être aurais-je dû écouter Jeremy, pour une fois, et revenir manger à l’appartement. Repousser mes achats ou les faire ailleurs. Tout mais pas ça. J’avais toujours détesté la présence des autres. Détesté autant que je l’aimais, d’ailleurs. J’avais ce besoin constant d’être entourée, de n’être jamais seule. Mais quand j’étais entourée, j’avais la nécessité de pouvoir être en paix parfaite, dans un silence central. Drôle de dualité intérieure qui faisait que j’étais si compliquée à comprendre. Perdue dans mes pensées et portée par la foule, je déambulais sans savoir où j’allais. Un bruit d’alarme de magasin me fit tourner la tête. Mauvaise idée. Choc net. Ou l’art de passer une très mauvaise journée en s’armant, en plus, de maladresse.
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Aslan G. Heard

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MessageSujet: Re: aslan &. layana » one in a million   aslan &. layana » one in a million Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 13:19

Lorsqu'il se réveilla ce matin, Aslan avait le bras engourdi. Il ne le sentait plus et avait l'impression qu'il était tombé pendant la nuit. Mais il ne daignait pas ouvrir les yeux, fronçant juste le nez de mécontentement. Il tira d'un coup, pour se tourner sur le flanc et le mollusque qui lui servait de membre se dégagea du poids qui s'y était abattu et l'avait rendu tel qu'il était. Il grogna et bougea lascivement les doigts de sa main qui lui paraissait amorphe, toujours paupières closes. Au fond, il savait très bien ce qui avait coupé la circulation du sang : la lourde tête de sa conquête d'hier soir — ou de ce matin très tôt si l'on voulait être précis. Lorsque les picotements, telles des millions de fourmis parvinrent à ses phalanges et que la douleur lancinante se tue il daigna enfin entrouvrir ses yeux. Bon sang, qu'avait-il pris exactement hier pour être dans un tel état ? Sa langue était pâteuse, il lui semblait percevoir un incessant sifflement à son oreille gauche et jamais il n'avait eu aussi mal à la tête. Oh quoi que… Il se redressa et s'assit au bord de son matelas king size, prenant sa tête dans ses mains et soupirant, les coudes sur les cuisses. "Putain de…" Il ne finissait que rarement ses jurons. C'était une fichue manie qu'il avait adopté, il ne savait comment. Peut-être qu'il pensait qu'un autre mot de plus casserait tout impact et qu'il fallait se limiter à l'intention. Ca n'était certainement pas maintenant qu'il allait y penser de toutes manières. Il n'était définitivement pas en état. Il finît dans un effort qui lui sembla surhumain par se lever, nu comme un ver et se dirigea vers le rideau cachant l'immense baie vitrée de sa chambre qui donnait sur la plage. Il l'ouvrît et siffla douloureusement quand le soleil le frappa en plein visage, l'aveuglant. Il chancela quelque peu et grogna à nouveau avant de tenter de rouvrir les yeux. Mais c'était peine perdue. Il commencerait par prendre une douche avant de faire une nouvelle tentative. Mais alors qu'il se dirigeait vers la porte de sa salle de bain, il entendît une voix l'appeler. Avait-il dit son prénom à cette demoiselle hier soir ? Il ne s'en souvenait même pas. Il ne prit même pas la peine de répondre et s'engouffra dans l'énorme salle d'eau. Il alluma la lumière et alla se regarder dans le miroir. Waw… il avait du maquillage autour des yeux, comme de l'eye liner. Il fronça doucement les sourcils et passa son visage sous l'eau, lâchant un râle de soulagement. L'eau fraîche avait quelque chose de revigorant, c'était indéniable. Et une quinzaine de minutes plus tard, il ressortait de la salle de bain, une serviette peut-être un peu trop courte autour de la taille et ouvrît grand son dressing. Qu'allait-il mettre aujourd'hui ? Avait-il quelque chose de prévu ? Pas dans ses souvenirs en tout cas. Il se saisit donc d'une simple chemise dont il ne boutonna que deux boutons au milieu, et un pantalon fin en lin. Un boxer ? Pourquoi faire ? Ca irait plus vite si jamais il faisait une nouvelle rencontre aguicheuse. D'ailleurs la précédente se trouvait toujours dans son lit, s'étant certainement rendormie. Il s'approcha de la belle assoupie et l'observa. Bof, elle n'était pas exceptionnelle. Il ne se souvenait même pas de ce qu'ils avaient, alors comme quoi… Il se saisit du drap et tira dessus, la dénudant et la réveillant de ce fait en sursaut alors qu'un long frisson devait l'avoir parcourut. "Il est temps que tu partes." lui annonça-t-il sans une once de sensualité ou de douceur dans la voix. Elle devait partir. Point.

Une fois la fille raccompagnée juste par un regard jusqu'à la porte, Aslan était parti prendre son petit-déjeuner : un grand bol de café. Et c'était tout. Il n'aurait rien pu avaler de plus de toutes manières. Son foie faisait des siennes. Que lui avait-il donc fait subir pour qu'il veuille se venger de la sorte ? Si un jour il mourrait d'une cirrhose, il saurait pourquoi. Il fixait sa télévision alors que sa cuillère tournait sans s'arrêter dans le liquide encore brûlant et d'un marron si sombre qu'il semblait noir. C'était encore une série à l'eau de rose comme il les haïssait. Comme si on pouvait y croire… oh c'était bien ça le problème. C'est que certaines personnes croyaient au coup de foudre et tout le tralala. Aslan non. Pourquoi y croirait il alors que chaque jour il se prouvait et prouvait aux autres que le sexe sans lendemain suffisait ? Hein ? Il finît par éteindre la télévision en soupirant, désespéré par tant de niaiserie. Il porta le bol à ses lèvres et en bût une gorgée, les yeux perdus dans le vague. Qu'allait-il bien pouvoir faire de sa journée ? Willian n'était pas là, il n'avait pas de nouvelle de Gaia et bon sang, se baigner de lui disait rien malgré ce beau soleil. Peut-être que pour une fois.. il pourrait faire les courses ? Son frère en serait content, pensait-il. Oh quoi que. Il risquait de prendre des produits inutiles et alors Willian se moquerait de lui. C'était parfois amusant, parfois moins. Aslan n'aimait que peu être tourné en dérision. Il avait un égo surdimensionné et la critique négative n'était jamais la bienvenue. Combien de fois avait-il pété littéralement une durite en voyant des articles de journaux commentant ses dernières créations comme des morceaux de tissus assemblés n'importe comment ou encore comme du déjà vu ? Il n'osait plus les compter.

Au dernier moment, alors qu'il avait décidé de ne rien faire, et de juste aller faire un tour sur la plage, il se saisit des clés de son petit bateau à moteur et ferma la villa à clés. Il allait faire un peu de shopping. Oh oui. Il avait beau être un homme, il aimait les fringues. Il n'était pas styliste pour rien d'ailleurs. Et peut-être qu'en parcourant juste les rues, comme ça, les lunettes de soleil sur le nez il trouverait un peu d'inspiration pour sa future collection. Il en avait déjà une ébauche mais cherchait encore un élément déclencheur qui animerait sa créativité une nouvelle fois. Et flâner dans les rues faisait partie des moyens qu'il avait trouvé à cet effet. Une fois être monté à bord, avoir traversé l'océan jusqu'à l'île principale et avoir pris un taxi jusque là, il y était enfin. La foule était dense et il adorait ça. Il aimait être entouré. Il aimait se sentir comme une partie d'un tout en mouvement. L'inertie, il ne voulait la connaître que seul. Les gens le stimulaient. Il aimait juste le contact humain. Encore plus le contact charnel mais c'était une étape plus avancée. Il observait distraitement les différents vêtements placés en vitrine, il regardait les gens et leurs comportement, il suivait des yeux des enfants courant les uns après les autres en riant ou hurlant il ne savait quelle aventure sortît de leurs imagination et riait à son tour. Il stoppa son regard sur une brune, pulpeuse, qui passait à ses côtés. Il s'en retourna et continua son avancée pourtant à reculons, un grand sourire sur le visage mais il sentît quelque chose s'abattre sur son dos, le faisant violemment sursauter. Il fît volte-face et rattrapa la jeune femme qui perdait l'équilibre contre lui. L'enlaçant de ses bras il lui adressa un grand sourire charmeur. "Eh bien alors, faut regarder où on met les…" mais il ne termina jamais sa phrase. Son sourire se désagrégea, ses yeux se voilèrent et il redressa la blonde, reculant d'un pas, comme choqué. "C'est toi..?" lâcha-t-il après un long silence, pesant, interminable de son impression. Il aurait voulu lui balancer toutes les insultes possibles, lui dire qu'elle le dégoûtait mais rien, absolument rien d'autre de plus que "Layana…" ne franchît ses lèvres.
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