Y A DU SOLEIL ET DES NANAS feat Tristan & Pasha-Luz

Cela faisait plusieurs jours que le temps était détraqué à Keys Road. Pasha-Luz fit surpris d'être réveillée par un rayon de soleil qui transperçait les rideaux de sa chambre. Elle regarda autour d'elle. Harry était déjà partit travaillé depuis quelques heures déjà, la laissant seule à la maison. Entre eux deux, c'était assez mouvementé car Harry ne supportait pas que les hommes tournent autour de Pasha et qu'elle en jouait. C'est vrai, Pasha était une petite séductrice dans l'âme. Elle aimait bien se faire chouchouter par les hommes. Cela la rassurait. Elle savait grâce à cela qu'elle plaisait à la gente masculine. Mais elle n'allait pas plus loin par respect pour son futur époux, même si elle n'avait guère de sentiments en son égard. Harry le savait. Il savait qu'elle l'aimait simplement comme un ami, avec qui elle couche, c'est donc un ami avec des bénéfices en plus. Il savait qu'il avait du chemin à parcourir pour qu'elle aussi l'aime. Il avait déjà réussi à faire d'elle sa future femme. Mais il en voulait plus. Pasha trouva sur le lit un post-it de sa part "Ma puce, je t'ai préparé ton petit déjeuner avec toutes les choses que tu aimes. Je reviens ce soir vers 23 heures. J'ai hâte de rentrer à la maison. Tu me manques. Harry" Elle sourit à ce petit mot. Harry avait vraiment un caractère de cochon, mais il pouvait se montrer adorable. Elle aimait ce côté là de lui. Elle se leva du lit, s'étira et ouvrit les rideaux. Elle fut aveuglé quelques secondes par le soleil, puis retrouva la vue. Il faisait terriblement beau aujourd'hui. Elle fit le lit et descendit prendre son petit déjeune que son fiancé lui avait spécialement concocté. En mangeant, une idée lui vint à l'esprit : pourquoi ne pas sortir et aller se baigner à la plage. Elle finit son déjeuner et se dirigea vers le dressing. C'était une immense pièce, d'un côté était rangé les affaire de Harry et de l'autre il y avait les siennes. Maintenant, elle pouvait se payer n'importe quel vêtement grâce à la carte de crédit que son fiancé avait spécialement fait pour elle. Elle chercha dans un placard et trouva un maillot de bain Chanel noir et doré. Elle trouva également une robe qu'elle avait acheté dans une petite boutique à Mexico à imprimé léopard. Elle se dirigea vers la salle de bain et se prépara. Elle y resta environ une demi-heure. C'est bien connu, les filles restent longtemps enfermées dans leur salle de bain. Lorsqu'elle fut prète, elle se mit en route.

Pasha espérait passer du temps avec son ami Tristan. C'était un jeune homme qu'elle avait rencontré pendant un cours de canoë-kayak. Ils se sont tout de suite entendu et depuis ils sont devenus très proches. Elle considère Tristan comme un petit frère. Ils aiment bien se chamailler et faire des blagues pourries à l'autre. Ils s'amusent comme deux gamins à chaque fois qu'ils se voient. Elle adore passer du temps avec lui. Ça lui permet de décompresser, car à cause du mariage et des préparatifs, elle était souvent stressée. Elle décida donc de passer le prendre à sa villa et ils iraient tous les deux à la plage. Elle sonna à sa porte. Personne. Elle réessaya. Toujours personne. Il devait surement être sortit. Tant pis, elle allait à la plage seule. Elle y arriva quelques minutes plus tard, étendit sa serviette sur une plage et s'allongea dessus. Elle bronza pendant quelques minutes avant de se diriger vers la mer. Il faisait tellement chaud, c'était intenable. Alors elle entra dans l'eau, assez doucement, elle avança jusque ne plus avoir pieds. Elle nagea pendant plusieurs minutes. Elle sentit une force qui l'attrapa au niveau des hanches. Elle sursauta. « Devine qui c'est ? » Cette personne posa ses mains sur mes yeux à une vitesse incroyable. Sauf qu'elle reconnu cette voix. C'était une voix masculine, plus particulièrement celle de Tristan. Elle sourit « Euhm, je dirais que c'est un ami ... Avec des cheveux bouclés et des yeux bleus ... Mais je ne me rappelle plus de son prénom ... Ah oui, Tristan ! » Il la retourna et la souleva comme une princesse. « Tu vas bien Princesse ? Petite cachottière, tu ne m'avais pas dit que tu passais près de chez moi pour aller à la plage ! T'as vu comment t'es ! Mais enfin, tant mieux... » Il me sourit. « Je vais bien et toi ? Bah en fait, je suis passée chez toi, je voulais que tu vienne avec moi à la plage, mais t'étais pas chez toi, donc je suis venue quand même ici, toute seule comme une grande ! De quoi ? Je suis comment ? » Elle ne savais pas vraiment ce que signifiait sa dernière phrase. Peut-être était-ce un truc bête, mais elle venait de se réveiller il n'y a pas très longtemps. « T'as vu comment les mecs ils te regardent. Non mais qu'ils arrêtent t'es à moi ! » Je rigolai à sa remarque. « C'est pas de ma faute si je suis mignonne ... » Elle lui sourit de toutes ses dents, comme pour lui prouver que ce qu'elle venait de dire était vrai. « Mais bon, toi aussi cher monsieur Dobrev tu es un beau gosse ! » C'est vrai qu'il était magnifique et qu'il le savait. Il avait une bouille d'enfant qu'elle adorait. Elle attrapa de l'eau dans ses mains et lui versa sur la tête. «Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! » Elle rigola et lui versa encore plus d'eau sur la tête et le visage. « Je chantais cette chanson quand j'étais petite et qu'il pleuvait. Je tournais en rond dans le jardin, enfin si on peut appeler ça un jardin et je faisais l'indienne ! Qu'est-ce qu'on es stupide quand on est enfant. » Elle lui sourit et lui caressa ses cheveux tout mouillés. Elle s'amusa a les entortiller autour de ses doigts. « Ca va ? Je ne tire pas trop tes cheveux ? Tu sais que j'adore tes cheveux, ils sont juste magnifique ... » Elle sourit et continua à torsader le cheveux de Tristan autour de ses doigts.

☼ arrête de me regarder comme ça, je ne peux pas ☼

Tout en l'attrapant, il sentit qu'il l'avait surprise et ne put s'empêcher de rire un bon coup. Euhm, je dirais que c'est un ami ... Avec des cheveux bouclés et des yeux bleus ... Mais je ne me rappelle plus de son prénom ... Ah oui, Tristan ! Tout en la retournant il donna un petit coup à l'aide de son doigt sur le nez de la belle, c'était un geste affectueux. Il contempla son visage, radieux comme le soleil et lui répondit aussitôt. Tu sais, tu me brises le coeur en disant que tu ne te souviens plus de mon nom. Et puis c'est pas juste, j'ai oublié de changer de voix ! dit-il d'un air de chien battu (bien qu'il n'était pas vexé), qui faisait craquer toutes les filles, c'est vrai il était irrésistible avec cette bouille. Si tu continues tu devras me faire un bisou magique... Il garda cette bouille tout en la regardant dans les yeux, pendant une minute. Mais il se réveilla et ils continuèrent leur petit discussion. Je vais bien et toi ? Bah en fait, je suis passée chez toi, je voulais que tu viennes avec moi à la plage, mais t'étais pas chez toi, donc je suis venue quand même ici, toute seule comme une grande ! De quoi ? Je suis comment ? Il lui sourie à nouveau, étant content de savoir qu'elle avait pensé à lui pour partir à la plage. Ah oui, il s'en souvient il était partie dans un magasin de guitare. Et oui monsieur jouait de la guitare. Moi je vais bien, la routine quoi. Et il t'a pas encore touché l'autre sal**d j'espère ? Ah oui, désolé, j'avais oublié, j'étais parti acheter des cordes pour ma guitare, elles étaient usées. Mais comme ça, je pourrai te chanter encore pleins de chansons à la guitare. Non laisse tomber, je me suis mal exprimée mais t'es parfaite, t'es ma p'tite Princesse à moi ! Ce mec, il le détestait, il ne pouvait pas le voir, chaque fois qu'elle en parlait il avait envie de l'étriper, car elle n'était pas intéressée par lui, quelque part il trouvait ça malhonnête de se marier avec lui juste pour son argent, mais il la comprenait, c'était pour être heureuse... avec un homme qu'elle n'aimait pas. Un jour faudra bien que tu me montres tes photos de charme, histoire de me rincer l'oeil quoi... dit-il d'un visage amusé, bien sûr il rigolait mais il ne dirait pas pour autant non... Il n'avait pas envie de la lâcher il se sentait bien. C'est pas de ma faute si je suis mignonne ... Elle avait raison, c'était la fille la plus belle des Keys ! -décidasse à ta vie Soutiff- Il n'allait pas la contredire car lui mentir sur ce sujet était vraiment nul parce que tout le monde le savait elle était canon quoi ! Ouais... t'es mignonne, beaucoup trop ! Sois moche aux yeux des gens, sauf aux miens, comme ça je te garderai rien que pour moi ! Elle lui sourit de toutes ses dents, c'était pire elle était encore plus mignonne. Arrête de sourire, t'es horrible ! Il mit la tête sous l'eau tout en la tenant par peur de se faire noyer par elle, quand elle le voulait, elle pouvait être très très vilaine celle là... Mais bon, toi aussi cher monsieur Dobrev tu es un beau gosse ! Il lui sourit et dit : Peut-être, mais apparemment ça ne suffit pas pour faire craquer ma belle. Et oui, il était dans sa phase : j'te kiffe ma Princesse, faisons notre château ensemble et fais de moi ton Prince Charmant. Mais ça passerait certainement, il avait certes beaucoup de succès mais il n'était jamais tombé amoureux jusqu'à maintenant, c'était juste des histoires d'une nuit, rien de plus. Soudain elle lui balança de l'eau en pleine face, il faillit s'étouffer. Tu trouves pas que je suis assez mouillée comme ça ? Il pinça sa petite joue affectueusement. Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille ! Elle riait aux éclats, elle était heureuse, d'ailleurs Tristan en fut assez surpris. Elle ressemblait à une déesse lorsqu'elle rigolait. Je chantais cette chanson quand j'étais petite et qu'il pleuvait. Je tournais en rond dans le jardin, enfin si on peut appeler ça un jardin et je faisais l'indienne ! Qu'est-ce qu'on est stupide quand on est enfant. Stupide ? Ho ça oui il l'avait été, à cause de lui sa soeur était partie, mais un enfant n'est jamais stupide, un enfant à de bonnes raisons de s'exprimer. Non, arrête c'était vraiment adorable de faire ça quand t'étais petite ! Il lui adressa un petit sourire, assez forcé car elle lui avait rappelé son enfance où Shana avait été virée et compagnie... Elle jouait avec ses cheveux et ça ne déplaisait pas au beau brun ténébreux. Un moment de silence s’installa. Ca va ? Je ne tire pas trop tes cheveux ? Tu sais que j'adore tes cheveux, ils sont juste magnifique ... Il sourit cette fois-ci sincèrement en lâchant un petit rire. Ah bah regarde on a les même ma Princesse ! Il avait terriblement envie de l'embrasser, alors pour y résister, il l'entraîna au fond de l'eau avec lui, tout en la tenant par la taille.

Il lui tapa son petit nez avec son doigt et lui dit. « Tu sais, tu me brises le coeur en disant que tu ne te souviens plus de mon nom. Et puis c'est pas juste, j'ai oublié de changer de voix ! » Il fit une petite mine boudeuse et je souris. « Si tu continues tu devras me faire un bisou magique... » Il la regarda. « Tu peux toujours rêver ! » Elle rigola. « Moi je vais bien, la routine quoi. Et il t'a pas encore touché l'autre sal**d j'espère ? Ah oui, désolé, j'avais oublié, j'étais parti acheter des cordes pour ma guitare, elles étaient usées. Mais comme ça, je pourrai te chanter encore pleins de chansons à la guitare. Non laisse tomber, je me suis mal exprimée mais t'es parfaite, t'es ma p'tite Princesse à moi ! » Il parlait de Harry. Il le connaissait un peu. Il semblait le détester. Il était au courant que Harry l'avait giflé. Tristan était hors de lui. Il est assez protecteur envers Pasha. A part ça, Tristan est un bon musicien, Pasha-Luz aime l'écouter jouer de la guitare, cela l'impressionne car elle ne sait jouer d'aucun instrument. « Ne t'inquiète pas. Et puis, ce n'est pas un salop, il était juste un peu jaloux, il ne s'est pas contrôlé et puis voilà ... Mais ce n'est pas grave t'inquiète pas, je vais bien. Ah ok, bah je serais ravis d'écouter tes chansons. Ahah, c'est gentil ! »
« Un jour faudra bien que tu me montres tes photos de charme, histoire de me rincer l'oeil quoi...» Elle rigola. « Non, tu ne les verras pas. » Elle se rappela tout ce par quoi elle a du passer, tout ce qu'elle a enduré, tout ce qu'elle a fait pour sa famille. Elle ne regrette rien, mais elle aurait préféré avoir dès le début, dès sa naissance, avoir une vie meilleure que celle là. « Ouais... t'es mignonne, beaucoup trop ! Sois moche aux yeux des gens, sauf aux miens, comme ça je te garderai rien que pour moi ! » Elle avait l'habitude des phrases de séducteur que lui lançait Tristan. Cela ne la dérangeait pas plus que ça, mais parfois, il avait le don de la mettre mal à l'aise. « Arrête de sourire, t'es horrible ! » Elle rigola. « C'est pas de ma faute, je suis horrible de nature. C'est ma nature qui ressort ! » Bien sûr, elle avait compris que ce qu'il disait était ironique. « Peut-être, mais apparemment ça ne suffit pas pour faire craquer ma belle. » Elle baissa la tête. Ca y'est, elle était gênée. « Ah bah ... » Il était tout mouillé à cause d'elle. « Tu trouves pas que je suis assez mouillée comme ça ? » Il lui pinça sa joue et elle sourit. Elle se mit à chanter. « Non, arrête c'était vraiment adorable de faire ça quand t'étais petite ! » « Oui c'est vrai mais bon ... » Elle lui toucha les cheveux. « Ah bah regarde on a les même ma Princesse ! » Tristan l'entraina dans l'eau. Elle essaya de se débattre de son emprise et remonta à la surface. Elle lui jeta de l'eau. « T'es complètement taré ! Maintenant je suis toute trempée ! » Elle rigola.

☼ arrête de me regarder comme ça, je ne peux pas ☼

Il lui avait réclamé son petit bisou magique car elle l'avait vexé, même si ça n'étais pas sérieuse. Tu peux toujours rêver ! Il n'allait pas la laisser décider, non, il ne dit rien, mit ses mains sur le visage de la belle et colla son front au sien, il caressa sa joue. On aurait pu croire qu'il allait l'embraser, mais non Ahhh, je meurs ! Et il la lâcha pour basculer en arrière aller dans l'eau puis remonter à la surface de celle-ci. Il la reprit par la taille, car c'était une sorte de moyen de la protéger, bien qu'il ne faisait pas grand chose. Ils parlèrent ensuite de Harry, le futur mari de la belle, il s'inquiétait pour elle. Ne t'inquiète pas. Et puis, ce n'est pas un salop, il était juste un peu jaloux, il ne s'est pas contrôlé et puis voilà ... Mais ce n'est pas grave t'inquiète pas, je vais bien. Ah ok, bah je serais ravis d'écouter tes chansons. Ahah, c'est gentil ! Tristan de l'accepter pas, non seulement elle ne l'aimait pas et en plus il pouvait se montrer violent. C'était trop, elle aurait pu avoir mieux, comme lui, pensait-il. Il aurait tout fait pour la rendre heureuse et ne l'aurait jamais frappé, même pas dans ses rêves les plus fous, il l'aurait respectée. Ouais et pour toi c'est rien qu'il ne sache pas se contrôler ?! Ca veut dire qu'il ne sait pas contrôler sa vie non plus ! Si un jour il le veut il te fera encore plus de mal et ça deviendra ton quotidien ! J'sais pas, tu peux avoir beaucoup mieux, mais non t'as trouvé que lui ! Ok tu le fais pour toi et ta famille et pour personne d'autres ! Mais MERDE, un mec comme moi ou comme Deexon ça aurait été dix mille fois mieux ! Oupss. Il en avait trop dit, mais il voulait juste le bonheur de sa Princesse, rien d'autre. Il était énervé, très énervé. Une larme coula de son oeil, il l'essuya avec rapidité. Je reviens. Bouge pas, je suis là dans 5 minutes. Il partie en direction de la plage et sortit de l'eau, il prit un mouchoir, se réfugia dans les toilettes publiques et pleura un bon coup. Non, il n'était pas lâche mais son cerveau criait STOP STOP STOP ! Il repensait à son passé à sa demi-soeur, à Pasha. Personne n'avait donc le droit au bonheur ? 5 minutes plus tard il sortit des toilettes et partit retrouver Pasha. C'est bon. Désolé Il avait une petite mine et affichait un tout petit sourire. Pour détendre l'atmosphère il lui dit qu'un jour elle devrait lui montrer ses photos de charmes. Non, tu ne les verras pas. Il sourit. Un jour ou l'autre j'irai fouillé à la librairie et je les trouverai. Bien sûr il n'était pas sérieux et de peur que ça ne déplaise à Pasha il rajouta : T'inquiète pas, je le ferai pas, je suis pas comme ça, j'aime juste te taquiner un peu. Il disait ça histoire de la rassurer aussi, lui montre qu'il était son amie et qu'il ne la trahirait jamais. Il lui fit une remarque sur son sourire, qui n'était peut-être pas sérieuse mais une fois de plus il la taquinait. C'est pas de ma faute, je suis horrible de nature. C'est ma nature qui ressort ! Cette phrase le fit sourire, si c'était son côté horrible, il aurait en voulu en voir encore plus de son côté horrible. Ouais je vois ça... Non, je déconne, mais t'en as encore des conneries dans ce genre toi ? Il lui fit un clin d'oeil. Et oui, il aimait draguer, mais il était sérieux avec elle. Peut-être, mais apparemment ça ne suffit pas pour faire craquer ma belle. Cette phrase l'avait mis mal à l'aise, et cela avait amusé une fois de plus le beau gosse de la plage aux yeux revolvers -song ? 8D- Non, intimidait les gens n'était pas son passe-temps favoris, mais il aimait ça, et pas par méchanceté. Elle avait baissé sa petite bouille et elle ne savait pas quoi dire. Ah bah ... A l'aide de sa main il redressa la tête de la jeune-femme et la regarda dans les yeux. Bah alors pourquoi tu détournes le regard ? J'aime regarder tes beaux yeux noisettes. Elle le faisait craquer, tout simplement, il avait du mal à tenir en place. Sur ce coup là il avait fait exprès de l'intimider, il adorait la voir comme ça elle était aussi mignonne qu'un bébé, après tout c'était SON bébé à lui. Ou pas... Il disait qu'elle devait être adorable lorsqu'elle était jeune, en train de faire l'indienne dans son « jardin ». Oui c'est vrai mais bon ... Comme par habitude il sourit en guise de réponse. Il l'entraîna alors dans l'eau avec lui. Une fois remontés à la surface elle dit : T'es complètement taré ! Maintenant je suis toute trempée ! Il savait déjà quoi répondre, et elle commençait sûrement à s'habituer à ses sortes de déclarations d'amour de la part de Tristan. Oui, je suis fou de toi... Mais réjouis-toi, c'était ça ou un bisous ! Tu préfères quoi ? dit-il d'un ton dragueur.

Tristan colla sur front contre celui de la belle brune et lui caressa la joue. Elle fut assez troublée, la proximité de leurs corps et de leurs visages. Seulement, elle n'était pas amoureuse de Tristan, elle l'aimait comme un meilleur ami, comme un frère. Et ce geste la mit vraiment mal à l'aise. Elle savait qu'elle plaisait à Tristan, mais n'osait pas vraiment le repousser. Et puis ça lui faisait du bien un peu d'attention. Depuis qu'elle est arrivée en Amérique, elle se retrouve seule, sans Harry. « Ahhh, je meurs ! » Il se laissa tomber dans l'eau, puis remonta à la surface et repris sa position d'avant. Pasha-Luz rigola. Puis ils parlèrent d'Harry. « Ouais et pour toi c'est rien qu'il ne sache pas se contrôler ?! Ca veut dire qu'il ne sait pas contrôler sa vie non plus ! Si un jour il le veut il te fera encore plus de mal et ça deviendra ton quotidien ! J'sais pas, tu peux avoir beaucoup mieux, mais non t'as trouvé que lui ! Ok tu le fais pour toi et ta famille et pour personne d'autres ! Mais MERDE, un mec comme moi ou comme Deexon ça aurait été dix mille fois mieux ! » Celui lui fit un chox. Il semblait très énervé et remonté contre Harry. Mais sa décision ne changera pas, elle restera avec lui. Elle savait qu'Harry n'était pas si méchant que ça, elle le connaissait depuis plus longtemps que Tristan, elle savait qui il était et avait confiance en lui. C'est vrai qu'elle méritait mieux dans le fond, mais c'était ce qu'elle avait choisis, elle allait vivre avec Harry pour le meilleur et pour le pire. « Cela fait quelques temps que je connais Harry, je sais qu'il a un bon fond, ce n'est pas quelqu'un de méchant. Il était juste très en colère, je ne l'avais jamais vu énervé comme ça. Ça lui est passé, depuis il ne m'a plus touché. C'est vrai que vous deux, vous êtes des mecs géniaux, je vous adore tous les deux, mais ma décision est prise, je me marierai avec Harry ... » Il semblait énervé et lui dit. « Ne reviens. Bouge pas, je suis là dans 5 minutes. » Il sortit de l'eau, la laissant seule et s'en alla en direction de sa serviette, puis des toilettes publiques. Pasha resta dans l'eau, elle en profita pour nager un peu et aller sous l'eau. Elle vit quelques petits poissons, tout petits. Cinq minutes plus tard, comme prévu, Tristan revint dans l'eau. « C'est bon. Désolé. » Il semblait triste mais Pasha ne tenait pas compte. Cela était impossible qu'il soit triste. Il n'y avait pas de raison. Puis il lui parla de ses photos de charmes « Un jour ou l'autre j'irai fouillé à la librairie et je les trouverai. » Elle lui donna un petit coup à l'épaule, puis il ajouta. « T'inquiète pas, je le ferai pas, je suis pas comme ça, j'aime juste te taquiner un peu. » Elle sourit. « J'espère que tu ne me feras pas ça ! » Après ça, elle lui dit une petite blague qui le fit rire, sur le fait qu'elle était horrible. « Ouais je vois ça... Non, je déconne, mais t'en as encore des conneries dans ce genre toi ? » Il lui fit un petit clin d'oeil. « T'as vu je suis une petite comique hein ! » Elle lui rendit son clin d'oeil. Puis il avait ajouté une phrase qui a eut le don d'intimider la jeune femme, qui baissa alors la tête. Il lui redressa et la regarda dans les yeux.
« Bah alors pourquoi tu détournes le regard ? J'aime regarder tes beaux yeux noisettes. » Elle détourna à nouveau son regard de celui de Tristan. « T'es chiant avec tes blagues de dragueur tu sais ... » Elle le regarda et lui sourit. Il était vraiment caler pour la mettre mal à l'aise et lui, ça l'amusait. Mais elle l'aimait bien comme il était. Il la fit ensuite couler et elle lui dit qu'il était complètement tarée. Il lui répondit. « Oui, je suis fou de toi... Mais réjouis-toi, c'était ça ou un bisous ! Tu préfères quoi ? » Encore une phrase qui intimida la jeune femme. Elle ne savait plus où se mettre. Il lui dit qu'il était fou d'elle. Etait-ce la vérité ? Est-ce que le garçon avec qui elle retourne en enfance l'aimait réellement. Cela la mit bien dans l'embarras. Elle le regarda avec désespoir et détourna ses yeux pour regarder au loin, puis reposa ses yeux noisettes sur les siens. « Tristan ... Arrête ... Je vais me marier dans quelques mois ... » Elle se mit dos à lui et commença à nager. Elle arriva presque jusqu'au sable, l'eau lui arrivait aux genoux. Elle se retourna et regarda Tristan qui la suivit.« Tristan ... C'est vrai que notre relation est assez ... ambigüe ... Mais ça s'arrête là ... Il n'y aura pas de bisous ... Il n'y aura rien ... » Elle le regarda, celui lui fit mal ce qu'elle dit, mais elle devait lui dire ces mots là ...

Spoiler:

let’s excuse me baby
back time, baby, oh baby, my sweet baby, you’re the one ♫

Il venait de revenir des toilettes et pendant ce temps là, elle avait nagé. Puis il était revenue et il lui dit ceci. « Tu sais je cherche pas à faire ça pour me rendre heureux. Non c'est tout pour toi, tous pour les autres. Je me déteste et ça les gens l'ont toujours su, sauf toi. Je ne veux pas être heureux avec tout le mal que j'ai pu faire. S'il t'arrive un truc avec Harry, tu ne pourras pas m'en vouloir mais moi je t'en voudrai. Cherche pas à répondre à ça. Ça sert à rien. » Elle fut troublée par ses dires. Il semblait être un garçon blessé par la vie et très sensible. Elle le regarda, avec un regard désolé et décida de respecter sa décision en ne lui répondant pas. Puis il avait parlé des photos de charme faites par Pasha il y a quelques années. Il avait dit en rigolant qu'il voulait les voir et Pasha ne voulait pas. Elle avait trop honte de ces photos. D'ailleurs, en venant en Amérique, elle avait brûlé tous les exemplaires qu'elle avait. C'est vrai, c'était honteux, de vendre son corps pour de l'argent. Mais elle n'avait pas vraiment eu le choix. Cependant, elle ne regrettait rien. « Tu sais j'ai un minimum de respect pour mes AÎNÉS ! » Elle rigola. C'est vrai qu'ils avaient quelques années d'écarts, mais pas tellement en fin de compte. « Ça me rassure petit bébé ! » Elle lui sourit. Puis elle lui avait tenu un petit discours comme quoi lui et elle, ça n'aura jamais lieu. Elle voyait qu'il la draguait, elle hésitait quant à sa sincérité, il aimait bien draguer les femmes, mais elle voulait mettre la situation au clair. Il lui répondis. « Tu sais, si je drague c'est le seul moyen de me redonner le sourire aux lèvres. Tu ne me rends pas indifférent mais je n'ai pas envie de t'avoir pour la simple et unique raison que je ne forcerai jamais une personne à faire ce qu'il ne lui plait pas. Mais je préviens et si j'avais raison, il ne faudra surtout pas se plaindre à moi. On peut me perdre facilement et se lier d'amitié difficilement avec moi. Je sais qu'entre nous il ne passera rien, je l'ai toujours su et je le saurai toujours, et comme je le sais, je tente, je m'amuse, même si au final ça me fait encore plus mal, mais ça me fait du bien. Tu sais cette chanson qui dit. Ou encore ce genre de chansons. » Et il se mit à chanter. Sa voix hypnotisait la jeune femme. Elle sortit de ses songes et lui répondit. « Je ne veux pas te faire du mal. Tu es l'une des personnes à qui je tiens vraiment et je ne veux pas te perdre ... » Elle lui fit un sourire rempli de compassion. Il alla chercher ses affaires. Pasha le suivit. « tu veux te changer chez moi comme la dernière fois ? En tout cas, je suis désolé. » « Oui, je veux bien ... Non ce n'est pas grave .... » Elle alla plus loin ramasser ses affaires et revint auprès de Tristan. Ils marchèrent en direction de la maison de celui-ci. « Tu as l'air triste ... J'aime pas te voir comme ça ... » Elle le regarda. Depuis qu'ils avaient parlés de Harry et de la drague de Tristan, ce dernier semblait avoir perdu le sourire et cela inquiéta son ami. « C'est à cause de moi c'est ça ? Je suis vraiment désolée ... Je ne voulais pas te causer de la peine ... » Elle baissa la tête et continua à marcher à côté de lui.

oh my goodness ! cause I don't know if I can stop now

Après avoir fini de chanter, il la regarda avec amour, il admirait sa façon de se perdre dans ses pensées. Je ne veux pas te faire du mal. Tu es l'une des personnes à qui je tiens vraiment et je ne veux pas te perdre ... Ho, elle ne lui faisait pas plus mal que tout ce que les gens avaient pu lui dire, sur son physique, sa vie, ses parents, sa naissance, enfin des conneries toutes récentes et surtout le départ de sa soeur causé par sa faute. Tu sais, tu ne me fais pas mal, demain tu pourras me quitter j'abandonnerai peut-être ma vie car j'aurais tout perdu ; ma soeur ma famille mes amis, toi. Mais tu ne seras jamais la cause de ça, c'est juste l'ensemble de la vie que j'ai eue. Tu es la dernière chose avec ma demi-soeur qui me permet de continuer à vivre. Non, une douleur de plus ou de moins ça ne me fait rien. En fait, c'était comme s'il était vide, ou plutôt rempli que par le remord la tristesse et compagnie, même si avait Pasha il avait passé des moments extraordinaires, c'était le cas de le dire, il l'avait rendu heureux. Tu es la première personne qui m'ait rendu heureux. Alors peut-être que je me trompe sur les sentiments que j'éprouve pour toi par manque d'habitude. T'en fais pas. Il lui avait proposé de venir chez lui, pour qu'elle se change et prenne sa douche tranquillement, elle accepta, il partageait tout. Elle effaça en quelque sortes les excuses de Tristan. Oui, je veux bien ... Non ce n'est pas grave .... Il savait qu'il l'avait déstabilise, il aimait peut-être ça : rendre les gens mal à l'aise, gêné, "malheureux" ? Mais il le faisait pas exprès. Fais voir je te prends ton sac. Si, c'est "grave" enfin plutôt important, je t'ai en quelques sortes caché qui j'étais vraiment, mais c'est encore quelque chose dont je n'arrive pas à parler. Mon passé est honteux et aussi dur que le tien, les moqueries aussi humiliantes que celles d'aujourd'hui. Le sentiment de gêner est constamment là. On aurait dit qu'il comptait se suicider, mais non, il voulait exprimer ce qu'il ressentait, en même temps il faisait un point sur lui-même pour voir à quel point il en était, il ne s'était plus posé la question depuis quelques années, il souffrait sans en prendre compte. Ils commencèrent à marcher en direction de la maison de Tristan. C'est à cause de moi c'est ça ? Je suis vraiment désolée ... Je ne voulais pas te causer de la peine ... Tout en continuant de marcher il mis son bras autour de son coup et la serra contre lui. C'était une sorte de réponse implicite, mais donnée comme une réponse quelconque. Ca ne sera jamais la faute de la personne qui a su me redonner un peu de joie de vivre. Tu vois, je rends les gens malheureux, c'est pour ça que je me déteste aussi. continua-t-il d'un regard inexpressif, ses yeux ne voulaient plus rien dire, ils étaient vides. Il s'en voulait d'avoir gâché cette journée rayonnante. Quand la pluie ne tombait pas, c'était ses yeux qui pleuvaient, luttant contre la bonne humeur du temps. Les images de son horrible passait défilaient dans sa tête, ne le lâchant pas. Soudain il vit un marchant de glace. Il le pointa du doigt. T'en veux une pour me pardonner d'avoir gâché ta journée ? En plus y a ton parfum préféré, à la vanille ! dit-il en la regardant tout en souriant.

« Tu sais, tu ne me fais pas mal, demain tu pourras me quitter j'abandonnerai peut-être ma vie car j'aurais tout perdu ; ma soeur ma famille mes amis, toi. Mais tu ne seras jamais la cause de ça, c'est juste l'ensemble de la vie que j'ai eue. Tu es la dernière chose avec ma demi-soeur qui me permet de continuer à vivre. Non, une douleur de plus ou de moins ça ne me fait rien. » Pasha perdit soudainement son sourire. Son ami semblait souffrir de la vie qu'il avait eut. Finalement, la vie ne nous offrait jamais de cadeau, il fallait s'accrocher fort pour pouvoir avancer. On dit que la vie est un long fleuve tranquille. Mais lorsqu'on voit la vie de Pasha-Luz et celle de Tristan, on se demande si ce proverbe n'est pas finalement qu'un menteur. Parce qu'au bout de ce long fleuve soit disant tranquille, il peut y avoir des cascades, et la chute fait terriblement mal. Cette chute était inévitable, mais grâce à elle, on apprend à se relever, sinon on se noie. « Tu sais, jamais je ne t'abandonnerais, tu es mon ami et je ne veux pas te perdre. Je sais que tu as eu une vie difficile, tu te sens coupable, mais s'il te plais, prend du temps, soigne tes blessures. Il te faut du temps, mais tu verras qu'après la vie seras meilleure. Tu n'as même pas encore vécu la moitié de ta vie ... » Elle le regarda et lui caressa le dos, par compassion, pour essayer de lui remonter le moral. « Tu es la première personne qui m'ait rendu heureux. Alors peut-être que je me trompe sur les sentiments que j'éprouve pour toi par manque d'habitude. T'en fais pas. » Elle sourit. Ca lui fit plaisir d'entendre qu'elle arrivait à le rendre heureux. « Les amis c'est fait pour ça ! Je ne m'en fais pas ... » Puis il lui proposa d'aller chez lui, elle accepta. « Fais voir je te prends ton sac. Si, c'est "grave" enfin plutôt important, je t'ai en quelques sortes caché qui j'étais vraiment, mais c'est encore quelque chose dont je n'arrive pas à parler. Mon passé est honteux et aussi dur que le tien, les moqueries aussi humiliantes que celles d'aujourd'hui. Le sentiment de gêner est constamment là. » Il lui prit son sac et ils se mirent à marcher sur le sable. « Merci. Non, ce n'est pas grave ... Je sais que tu as un passé lourd, et c'est ça qui nous unie, qui fait notre force ... Et que tu n'arrives pas tellement à en parler, ce n'est pas grave, je ne t'oblige pas ... Les moqueries, tu t'en fous, dis toi que si l'on t'as critiqué, c'est que tu étais différent des autres, et c'est tellement génial d'être hors du commun ... Moi tu ne me gêne pas ... » Puis ils continuèrent à marcher et Tristan mis son bras autour des épaules de la demoiselle. « Ca ne sera jamais la faute de la personne qui a su me redonner un peu de joie de vivre. Tu vois, je rends les gens malheureux, c'est pour ça que je me déteste aussi. » Elle le regarda. « Ne dis pas de bêtises ! Je ne veux plus jamais que tu me dises que tu ne t'aime pas ! » Elle sourit et elle le vit pointer du doigt. Elle regarda et vit un marchand de glace. « T'en veux une pour me pardonner d'avoir gâché ta journée ? En plus y a ton parfum préféré, à la vanille ! » « Arrête, tu n'as pas gâché ma journée ! Mais une glace ça ne se refuse pas ! » Ils se dirigèrent tous les deux vers le marchand de glace. C'était un monsieur à la peau assez bronzé, le crane rasé, des yeux marrons et un sourire éclatant. Elle remarqua que deux petits diamants ornaient ses oreilles. Il est vrai que les percing aux oreilles pour les hommes étaient devenu à la mode. Il portait un pull noir, un jean troué et des tongs. Il avait l'air fort sympathique. Tristan commanda donc les deux glaces à cet homme puis il revint vers Pasha et lui donna sa glace. « Merci beaucoup ! Ça a l'air délicieux ! » Ils mangèrent leurs glaces et continuèrent de marcher en direction de la maison de Tristan. Elle avait les cheveux tous mouillés qui coulaient le long de son dos. Cela la gênait un peu, mais elle avait la main prise par sa glace. Tant pis, elle les accrocherait plus tard. Elle voulut détendre l'atmosphère et eut l'idée de se barbouiller les lèvres avec sa glace. « Regarde ! C'est mon nouveau rouge à lèvre ! Tu ne trouve pas qu'il est joli ? » Elle éclata de rire. C'était une blague un peu pourrie, comme elle savait si bien les faire.