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 Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-

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R. Alice Dorres

R. Alice Dorres

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MessageSujet: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMer 1 Aoû - 8:39

Question de timing
Alice & Willian

Regarder le soleil faire sa timide apparition, au loin, est l'un des plus beaux spectacles qui soient. Dans ma vie, j'en ai vu des levés de soleil. Non que je sois vieille ... Mais lors de mes voyages à travers le monde, j'ai pu en contempler pas mal. Croyez le ou non, le rendu n'est pas le même, selon le pays dans lequel on se trouve. Et je dois dire que celui auquel on assiste sur cette île, est particulièrement beau. Ce serait mentir si je disais que je suis encore ici, pour les magnifiques levés du soleil. Des raisons de rester, j'en ai des tas et des tas. La beauté des paysages, en fait parti. La météo aide beaucoup, aussi. C'est grâce à toutes ces petites choses et pour en profiter totalement, que je me rends tous les jours sur les plus belles plages de l'île. Pas pour bronzer et faire la sieste sur le sable blanc. Mais pour nager et me prélasser dans l'eau, avant une nouvelle journée. Parce que, oui, l'eau c'est mon élément et j'aime la sensation de liberté que cela dégage, quand on ne touche plus terre et que l'on s'éloigne du rivage et de toute vie humaine. Moi, romantique ? Pas le moins du monde ! Je sais simplement apprécier les choses simples, qu'offre la vie. Et ça passe par ce genre de détail. C'est un besoin constant chez moi, que de me sentir parfaitement, entièrement et totalement libre. Si j'ai l'impression d'être emprisonnée dans quoi que ce soit ou avec qui que ce soit, j'ai besoin de fuir. C'est con ? Sans doute. C'est tout moi ça. J'en suis là de mes pensées, quand je me redresse dans l'eau pour cesser de faire la planche sur le dos et me tourner vers la plage. C'est là que je constate que je ne suis plus seule. Au vu de la silhouette que j'aperçois, je constate que c'est un homme. On en a vu des histoires glauques dans les faits divers. Une jeune femme en bikini, seule à la plage très tôt le matin, prend le risque de faire une très mauvaise rencontre. Mais fort heureusement, je ne suis pas tout à fait une femme sans défense. Je sais me battre ! Enfin ... Avec plus ou moins de technique. Mais durant mon tour du monde, il a bien fallut que j'apprenne à me défendre. Ca a parfois été grandement nécessaire ! Quoi qu'il en soit, le charme de cette petite baignade, est rompue. On ne peut pas dire que ce soit la faute de cet inconnu. Ce n'est pas comme s'il m'avait abordé et donc, ennuyé. Mais ça n'empêche que ! Je ne considère pas la plage comme mienne. Loin de là. Mais j'aime me sentir seule au monde quand je vais ainsi me baigner d'aussi bonne heure. Raison pour laquelle je nage en direction de la plage et sors de l'eau. J'essore mes cheveux que je ramène sur une épaule et file en direction de mes affaires. Ma serviette de bain ainsi que mon débardeur et mon short, sont toujours là, au même endroit. Le temps de ramasser ma serviette, je relève le regard pour le poser sur l'homme qui semble arriver dans ma direction, mais sans m'avoir vu. C'est étrange comme il me rappel quelqu'un. Mais je dois me tromper. Ca fait peu de temps que je suis sur l'île et je ne connais pas encore grand monde. Personne à part mon employeur, mes collègues et les touristes auxquels j'apprends à surfer. Personne d'autre. Même si je ne doute pas que ce n'est qu'une question de temps ! Je détourne le regard en espérant que l'homme n'ait pas fait attention à celui ci et s'imagine que je veux qu'il m'aborde. Parce que ce n'est pas le cas ! Je ne le connais pas et je n'ai pas envie de savoir qui il est. Je compte bien aller boire un café en ville, avant de revenir sur la plage pour ma journée de boulot.
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Willian Z. Heard

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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMer 1 Aoû - 10:29







❝ une véritable sirène... ❞
Alice Ҩ Willian
On dit souvent que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Enfin... Jusque là jamais Willian n'avait eu l'impression que le monde lui appartenait. Peut-être parce qu'il s'octroyait toujours une bonne grasse matinée le dimanche. Ou peut être parce que c'était une remarque stupide inventée par les parents pour tirer leurs enfants du lit. Et si effectivement se lever aux aurores n'apportait rien de plus que trois tasses de café supplémentaires et un lever de soleil, ce n'était pas pour déplaire à Willian. D'abord parce qu'il n'avait pas à faire la conversation à qui que ce soit, et surtout pas à son frère au lever du lit -ce qui en tous les cas se résumerait à un échange de grognements entendus. Aussi parce qu'une fois arrivé en ville, on ne croisait pas grand monde. Non pas que le photographe soit asocial ou agoraphobe ; il tenait simplement à ses moments de tranquillité. Surtout pour sa séance sportive du matin ; au programme, footing et surf. Il n'y avait rien de mieux pour bien commencer la journée, et l'avantage sur une île aussi prisée que Key West c'était qu'à cinq heures et demie du matin, aucun touriste ne venaient perturber le calme sur la place. Ainsi Willian pouvait faire sa demi-heure de course tranquille avant de farter sa planche sans qu'un bambin l'attaque de sable pour pouvoir surfer sur les vagues qu'il désirait sans se les disputer avec d'autres. Après quoi il allait reprendre un café en ville avant d'ouvrir son studio et démarrer sa journée de travail à dix heures.

Voilà à quoi se résumait son train-train matinal... sauf peut-être pour aujourd'hui. Ca n'arrivait pas souvent mais il s'était levé du pied gauche, ou droit... peu importe puisque le résultat avait juste donné une chute mémorable au bas du lit, le pied prit dans ses draps. Non seulement cela avait été douloureux mais brusque, qui plus est, surtout pour quelqu'un qui aimait les réveils en douceur. Ensuite il y avait eu cette effroyable découverte en cuisine : Plus de café. Sérieusement, comment avaient-ils laissé faire ça, son frère et lui ? Du coup il avait dû se contenter du fond de paquet trouvé dans le petit bateau qui lui servait à faire quelques sorties ainsi que la liaison entre leur île et celle de la ville. Là encore, trop habitué à son Nespresso, le réveil avait été dur, lui laissant un goût amer au fond de la bouche.

C'est pourquoi une fois arrivé en ville il espéra sincèrement qu'aucun n'incident n'advienne. Il alla acheter ses cigarettes à l'ouverture du bureau de tabac et fila directement vers les plages où il gara son 4X4. Une longue inspiration et une cigarette plus tard, il fit ses étirements habituels, les pieds dans le sable, les yeux rivés sur l'horizon où le soleil pointait doucement mais, surement, le bout de son nez. Puis il partit courir.
Une demi-heure plus tard, alors qu'il revenait près de sa voiture, tout allait mieux. Bien mieux. Tout semblait être revenu à la normal et le café dégoutant additionné à sa douloureuse chute étaient oubliés. Il alla récupérer sa planche à la voiture et la déposa près du bord de l'eau avant d'aller chercher sa bouteille d'eau et sa wax. De retour à sa planche, il commença à retirer son débardeur mais se stoppa net dans son geste.Être seul chaque matin était une habitude chez Willian et il savait que rien ne pouvait venir perturber sa tranquillité. Seulement là, il se sentit... observé. Et c'était quelque chose dont il se rendait très facilement compte -bien que son frère apparente cela à un soupçon de paranoïa.

Il relâcha les pants de son haut et remarqua une jeune femme un peu plus loin, semblant vouloir se rhabiller à toute vitesse. Il fut d'abord surpris, parce que s'il lui arrivait de croiser d'autres surfers, jamais il n'avait vu une fille sur la plage à une heure pareil. Les filles ça dort pour avoir un joli teint non ?
Néanmoins il mit de côté sa surprise et rabattit son attention sur la plastique de la blonde qu'il apercevant, il était assez proche pour constater à quel point elle semblait jolie et surtout bien foutue. Un regard en biais sur sa planche, il décida de s'octroyer quelques minutes pour rejoindre la jeune femme en quelques enjambées. Après tout, il n'y avait pas d'heure pour faire connaissance.

Un sourire poli aux lèvres, il arriva à son niveau et en profita pour observer un peu mieux les courbes de son corps alors qu'elle enfilait son short. Bien sûr, Willian ne pensait pas qu'à « ça », mais c'était un homme et il était incapable de détourner le regard face à une jolie fille. «Bonjour ! » dit-il avec entrain, un air sympathique non feint. « Vous savez vous pouviez rester hein, je ne voulais pas vous déranger. » ajouta l'homme. En fait, techniquement, c'était elle qui venait déranger ses habitudes, mais il était poli et pour la première fois de la matinée, il avait affaire à un élément perturbateur des plus agréables. « C'est rare de croiser quelqu'un aussitôt. »

Il ne savait pas trop pourquoi il avait ajouté cela, mais c'était ainsi... surement son côté à toujours vouloir parler plutôt que de laisser le silence s'installer. Et d'ailleurs, il était près à ajouter plein d'autres remarques toutes plus ou moins inutiles. Mais la jeune femme releva la tête et lorsqu'il planta son regard dans le sien, les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Cela aurait pu être en raison de la beauté du visage de la blonde, mais c'était bien plus que ça. Il la connaissait, il le savait, mais d'où ? Son regard lui disait réellement quelque chose et rapidement, il se mit à chercher, réfléchir, tâcher de remettre un nom sur ce visage. En fait, ça parut dur mais bizarrement cela lui revint en quelques secondes, les images avec, remontant à la surface les souvenirs d'un certain voyage ; « Alice ? »
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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMer 1 Aoû - 11:19

Question de timing
Alice & Willian

Je ne dirais pas que je suis associable. Mais plutôt, que j'aime trop ma tranquillité et à ma liberté, pour laisser qui que ce soit entrer dans ma vie, de façon définitive. Surtout pas un homme ! Si c'est pour me retrouver enfermée dans une relation amoureuse totalement exclusive qui ne peut que donner suite à un mariage et à un tas de marmots, autant prendre la fuit avant tout ça. Je ne suis pas faite pour ce genre de vie et j'en ai toujours été consciente. Mon père me répète souvent que je pense ainsi, uniquement parce que je n'ai encore jamais rencontré le bon. Celui qui va faire battre mon coeur tellement fort, que je serai prête à renoncer à toute ma liberté, pour ses beaux yeux. Mais bien sûr ! Et puis quoi encore ? Je vais devenir la parfaite petite femme de maison ? Me mettre à mitonner de bons petits plats pour toute la famille, faire le ménage, les lessives et les courses ? Plutôt mourir bouffée par un requin, que ça. Oui, je sais ... Ne jamais dire jamais. Mais moi je le dis haut et fort : Jamais ! Et puis plus fort encore, s'il le faut. Le jour où moi, la femme la plus indépendante, amatrice de sensations fortes et dopée à la liberté, je commence à dériver pour me tourner vers une telle vie ... Alors il neigera en plein Sahara. Ou PIRE encore ... Britney Spears se rasera la tête. Ah non, ça c'est déjà fait. Alors ... Elle prendra sa retraite ? Oui voilà, partons sur ça. Bref ... jamais ! -Comment ça j'ai encore dit jamais ?-. Et puis je vis ma vie comme je l'entends de toute façon. Il faudrait vraiment que l'homme que je rencontre soit l'homme idéal en tous points, pour que je puisse renoncer à ma liberté pour lui. Et reconnaissons le ... L'homme idéal n'existe pas. Sinon je l'aurais déjà rencontré. Ce n'est pas que je sois âgée ... Mais j'en ai vu du pays ... Et je peux en déduire que l'homme parfait n'existe que dans les contes. Et encore ... Ils sont un poil trop ennuyeux dans ce genre d'histoire, quand même. Bref, je ne me suis que trop attardée sur la question. Une question inutile et dénuée de tout intérêt à mes yeux. Et quand je reviens à moi, c'est pour réaliser que je ne suis plus seule sur la plage alors que, d'ordinaire, j'aime la tranquillité et la solitude. Si j'adore me lever très tôt le matin, je préfère que les premières heures se passent dans une solitude parfaite. Et cet inconnu vient de briser cela. Même s'il n'a strictement rien fait et qu'il serait culottée de ma part, de lui reprocher de se trouver là. Je n'ai pas encore privatisé la plage.

Enfin arrivée devant mes affaires, j'ai à peine le temps de me sécher brièvement et d'enfiler mon short, que j'aperçois l'inconnu arriver droit vers moi, du coin de l'oeil. Finalement, je vais commencer à avoir le droit de lui reprocher de m'ennuyer à cette heure matinale et alors que j'étais tranquille jusqu'à maintenant. « Bonjour ! » Son ton est sympathique et tout ce qu'il y a de plus courtois. Comment suis-je supposée m'agacer de sa présence et lui demander de me laisser tranquille, alors qu'il semble de réelle bonne humeur. Une bonne humeur qui se veut sans doute contagieuse. « Vous savez vous pouviez rester hein, je ne voulais pas vous déranger. » Je souris à peine et me penche pour récupérer mon débardeur toujours sur le sable. Je le secoue faiblement pour en retirer les petits grains, avant de l'enfiler. Le haut de mon bikini noir étant toujours trempé, je réalise que j'aurais aussi bien fait de ne pas mettre mon haut blanc par dessus. Mais maintenant que c'est fait, il serait tout aussi stupide de le retirer.« Je comptais partir de toute façon ... » Je réponds calmement, en regardant mon haut, d'un air presque désolé et déçu. « C'est rare de croiser quelqu'un aussitôt. » Je souris légèrement et hoche la tête. Il a parfaitement raison. C'est d'ailleurs bien pour ça que je pars toujours à la conquête des plages, très tôt le matin. « En effet ... La dernière fois que j'ai croisé quelqu'un sur une plage aussi tôt, c'était un homme ivre mort, qui y avait passé la nuit ! » Enfin, je daigne lever le visage pour regarder l'homme à qui je suis en train de parler. Ce n'est sans doute pas très polie de ne le regarder que maintenant. Mais après tout, c'est lui qui m'a accosté et dérangé. Pas l'inverse ! Et puis je ne voulais pas que l'on ... Oh mais dites donc ... Être dérangée par un homme comme celui ci, je dis oui tout de suite moi ! Il est quand même ... Eh bien disons simplement qu'il a tout pour lui. Ca me semble résumer assez bien la vision que j'en ai. Et puis c'est dingue mais il me rappelle quelqu'un. Et maintenant, je commence à savoir qui. Un certain touriste avec lequel j'ai batifolé à deux reprises, lorsque je me trouvais en Afrique du Sud. Ca remonte à quatre ans déjà. Et je ne sais même pas pourquoi je me souviens de ça ! D'ordinaire, il ne me faut pas deux jours pour oublier l'homme avec lequel j'ai passé la nuit. Et pourtant, lui ... Lui, je m'en souviens comme si c'était hier. Et instantanément, un flot d'images pas très catholiques, me reviennent en tête. Des images que j'ai tôt fait de chasser. Ce n'est clairement pas le moment de penser à ... Ca ! Et puis ce n'est pas dit que de son côté, il me reconnaisse. Je dois être quoi ? La numéro cent seize ? Ou un truc du genre. J'en sais rien. Mais après moi il a du en voir bien d'autres. Et avant moi, plus encore. « Alice ? » Ou alors je retire ce que je viens de penser et j'écarquille les yeux. C'est bien ce que je fais en effet. Je le regarde avec, sans doute, un air totalement con au visage. C'est dingue qu'il se souvienne de moi après tout ce temps, quand même. Est-ce que je suis aussi inoubliable que ça ? D'un côté, si moi je ne l'ai pas oublié, c'est parce que nous avons passé deux nuits ... Mémorables. « Eh ben ... Ouais ! Bingo ! » Un petit effort, on arrête de faire l'associable et on sourit. Même si mes yeux, toujours posés sur lui, ne cachent pas la surprise que j'éprouve toujours, à me retrouver en face de lui. J'aurais pu m'attendre à tout mais alors ça ... Pas franchement ! A croire que le monde n'est passez grand. « C'est dingue ça. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu vis sur cette île ou tu visites ? » Et une nouvelle fois, je réalise que je ne sais pas grand chose de lui. C'est peut-être moi qui aie débarqué dans sa vie de façon subite. Ou alors il n'est qu'un touriste de passage. Ce qu'il était déjà quand nous nous sommes rencontrés en Afrique du Sud.
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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 2:47







❝ une véritable sirène... ❞
Alice Ҩ Willian
Des filles, Willian en avait connu. Des garçons aussi, mais peu importe, les coups d’un soir, il avait cessé de les compter au bout d’un an. Il avait aussi cessé de s’en rappeler, tout du moins d’essayer de le faire. Il savait que ça ne servait à rien, puisque justement, ça n’avait été qu’une fois. Et au pire, il s’en fichait de se rappeler de l’un d’eux s’il était amené à les revoir. Mais certaines fois valle mieux que d’autres, beaucoup mieux, assez pour s’en souvenir. Et après quatre longues années, être capable de remettre un nom sur un de ces visages montrait à quel point cette fois là n’avait pas été pareils aux autres. Ils avaient simplement couché ensembles à deux reprises, qu’est-ce qui pouvait bien dissocier cet épisode des autres ? Alice…
Il se revoyait discuter avec elle dans un bar bondé, danser avec elle et descendre quelques verres. Il se revoyait aussi assit dans l’avion, quelques jours plus tard, à penser à cette belle blonde avec qui le courant avait plus que passer. Il n’aurait pas été capable de dire de quoi ils avaient discuté, il se souvenait juste de l’histoire dans les grandes lignes ; elle aimait vivre, elle voyageait, elle profitait sans s’éterniser, de pays en pays. Ca c’était quelque chose qui lui avait plu, parce qu’il était rare de rencontrer des filles avec autant de volonté et de cran. C’était là la seule chose dont il se souvenait réellement concernant l’épisode Alice… ça et son sourire renversant ainsi que son corps avec lequel il avait fait des folies. Sur le coup, il fut nettement plus requinqué, ravi de la retrouvée. Même si d’un côté, à l’air qu’elle affichait, elle ne devait surement pas se souvenir de lui. Ou alors vaguement. Il rit doucement pour lui-même, peut être s’appelait-il Nick ou Bernard dans la tête de la blonde, et ça l’amusait. Tout autant que son air surprit malgré le sourire qu’elle affichait. « Eh ben ... Ouais ! Bingo ! » Bien entendu, bingo. Il ne pouvait pas se tromper. Bon, des jolies blondes y’en avait à l’appelle, surtout à Key. Mais Alice dégageait pour lui quelque chose en plus ; certes beaucoup de charme, mais également un bon karma. Willian avait peut être parfois des croyances loufoques, mais il restait certains que les affinités, les évènements de la vie avait pour seule cause le karma. Et il en avait un bon, parce qu’il avait une vie plutôt saine et qu’il était heureux –ou presque. La seule chose qui lui manquait c’était de la chance en amour et ça, pour un mec comme lui, c’était beaucoup demandé. Un véritable handicapé sentimental et un gaffeur de première. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait tout fait foiré pour des bourdes stupides, pour des retards en rendez-vous et des gestes trop précipités dans l’évolution d’une relation. C’est d’ailleurs pour ça qu’il avait arrêté de chercher à se fixer depuis quelques temps. Il en avait marre des refus et ajouté aux grosses déceptions amoureuses, son égo en prenait un coup. Il fallait l’avouer… malgré les apparences Willian en avait un gros comme l’Amérique.
« C'est dingue ça. Qu'est-ce que tu fais là ? Tu vis sur cette île ou tu visites ? » , il sourit à sa question. Il lui avait dit où il habitait à l’époque, mais forcément, ils avaient eut autre chose à penser que la ville où il était et de l’eau avait coulé sous les ponts. Il se demanda alors combien de Willian Heard elle avait rencontré après lui. « Eh bien je vis ici, depuis dix ans en fait.… et là je m'apprête à surfer. », il rit un peu. « Et toi alors ? Tu te poses avant de repartir ? » lui demanda-t-il. Il avait déjà une idée de la réponse, Alice était surement incapable de se poser quelque part, surement pas après tout ce qu’elle avait fait. Et encore, il n’avait eut qu’une partie de l’histoire.
Alors qu’elle lui répondait il l’observa un peu plus ; elle n’avait pas beaucoup changer, elle était plus jolie encore, et ses traits de visage s’étaient accentué, lui donnant un aspect plus mature. Ses cheveux était légèrement plus longs et ses jambes aussi belles et fines qu’à l’époque. Il se demanda alors si lui avait changé, et se dit que oui, il avait vieillit, et ça se voyait déjà pour lui. « Tu n’as pas beaucoup changé… » se permit-il de dire, souriant un peu. « Ca fait plaisir de te voir ici. »
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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 22:20

Question de timing
Alice & Willian

Combien de chances y avait-il pour que je recroise un jour, l’un de mes « amants de voyage » comme je les ais surnommés ? Une sur des millions, probablement. Alors pourquoi a-t-il fallut que je débarque sur l’île où se trouve celui qui m’a marqué plus que d’autres ? D’ailleurs, j’ignore pourquoi il m’a marqué à ce point. Parce que nous ne nous sommes pas contentés de coucher ensemble, peut-être. En effet, nous avons prit le temps de discuter. Même s’il faut reconnaître qu’avec l’alcool, je ne me souviens pas de tout ce que nous avons bien pu nous raconter. Et puis il y a aussi le fait que nous ne nous sommes pas contentés d’une nuit mais de deux. En temps normal, je me fais un devoir de ne pas coucher une seconde fois, avec mes amants d’une nuit. Mais à vrai dire, je ne me suis pas trop posée de question, quand nous avons passés la seconde nuit ensemble. Tout simplement parce que c’était ce que je voulais à ce moment là. Et pourquoi se priver quand on peut se le permettre ? C’aurait été idiot. Et même maintenant, je ne le regrette toujours pas. Même si, ok, je ne m’attendais pas à le revoir de sitôt. A croire que le destin nous pousse l’un vers l’autre. Mais non, voyons … Quelle idée stupide ! Je ne crois pas au destin et toutes les conneries de ce genre. Et ce n’est pas près de changer ! Quoi qu’il en soit, je me retrouve en face de lui et je ne sais plus trop quoi dire. J’ai d’abord cru qu’il ne se souviendrait pas tout à fait de moi. Mais je dois reconnaître qu’il m’épate finalement. Il sait parfaitement qui je suis. Est-ce qu’il se souvient aussi bien, de chaque fille qui a partagé son lit ? Ou est-ce que c’est un privilège pour moi ? Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est qu’il se souvient de moi et que je me souviens de lui. Même si je lui demande ce qu’il fait sur l’île. « Eh bien je vis ici, depuis dix ans en fait.… et là je m'apprête à surfer. » Et là, je comprends qu’il me l’a probablement dit, au vu du temps que nous avons passés à discuter ensemble, au bar. Je grimace légèrement et hoche la tête. Je ne dois pas avoir aussi bonne mémoire que lui. Mais l’alcool est la cause de mes quelques trous de mémoires ! « Tu me l’avais sans doute déjà dis … » Je marmonne d’un air piteux. Il va sans doute s’imaginer qu’il ne m’a assez intéressé, pour que je me souvienne de ce genre de détail. Et puis dans le fond, qu’est-ce que ça peut faire ? Ce n’est pas comme si ça avait de l’importance. En fait, j’en sais rien. Il me trouble. Oui, voilà, tout est de sa faute ! Inspiration, expiration !

« Et toi alors ? Tu te poses avant de repartir ? » Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il se souvient réellement de moi et de ma façon de vivre, alors que j’ai oublié son lieu d’habitation pour ma part. Je me sens presque honteuse pour le coup. Et puis le fait que je vais lui annoncer que je vis ici, ne va faire qu’empirer la chose. Et s’il s’imagine que je me suis installée là, pour le retrouver ? Euh … Ouais, non, je ne suis pas ce genre de femme. Je suis plutôt le genre à fuir ses amants, plutôt qu’à vouloir les retrouver à tout prix. Comme pas mal de gens sans doute, non ? « Eh bien en fait … Je viens de m’installer ici. On ne peut pas vivre éternellement, en vagabondant à droite et à gauche. Je voulais un job sur une île et on cherchait une prof de surf par ici, alors je suis venue. » Je lui apprends calmement, avant de sourire de nouveau. Finalement, je continue de l’observer en silence, sans savoir ce que je suis censée dire dans tout ça. Je n’ai pas pour habitude de discuter avec les hommes avec lesquels j’ai couché, après la nuit que j’ai partagé avec eux. Certes, avec lui, on a prit le temps de parler un peu et on a passé un très bon moment à discuter, justement. Mais ça n’empêche pas que, quatre ans plus tard, je ne me souviens plus de grand-chose et je n’ai pas envie de le vexer s’il s’en rend compte. A moins qu’il n’en soit déjà conscient ? «Tu n’as pas beaucoup changé… » Je souris en haussant vaguement les épaules. Je peux en dire autant pour lui. Même s’il a changé comme tout le monde, en quatre ans, il est toujours le même. Ce n’est pas pour rien que je l’ai reconnu. Et le fait est qu’il me parait plus beau encore, que dans mes souvenirs. Soit ce sont eux qui ne lui ont pas rendu justice pendant tout ce temps. Soit, il s’embellit en vieillissant. Ce qui n’aurait rien de surprenant. Ca arrive chez bien des gens. « Tu veux dire … En dehors des rides que j’ai au coin des yeux ? » Je plaisante, avant de rire doucement. Les rides ne sont pas une hantise pour moi. Tout comme les cheveux blancs. J’en aurais quand j’en aurais. C’est à force de s’en soucier, que l’on fini par en avoir. C’est bête en fait. « Mais tu n’as pas beaucoup changé non plus ! » Je lui apprends, en souriant légèrement. « Ca fait plaisir de te voir ici. » Je souris et regarde autour de nous, avant de reporter mon attention sur lui. « En maillot de bains sur la plage ou simplement sur l’île ? » Je demande sans m’en empêcher, avant de rire doucement pour montrer que je plaisante. Mon franc parler peut parfois me jouer des tours et j’en suis bien consciente. Mais c’est comme ça. Je suis comme ça, qu’on le veuille ou non. « J’espère que je ne te retarde pas trop pour ta séance de surf. D’ailleurs, très bon choix de sport, le surf ! »
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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeVen 7 Sep - 2:44







❝ une véritable sirène... ❞
Alice Ҩ Willian
« Tu me l’avais sans doute déjà dis … » Le petit air fautif qu’il vit s’afficher sur son visage le fit craquer, et rire à nouveau. Il était claire que des deux, il était définitivement le seul à se souvenir réellement des moments qu’ils avaient passé. Et d’un autre côté il se demanda si elle n’était pas gênée ? Après tout il était le coup d’un soir, plein de fille n’apprécier pas retomber sur quelqu’un avec qui elles s’étaient juste laissées aller le temps d’un soir… Willian conclu qu’il ne l’importunerai pas plus longtemps, juste de quoi prendre de ses nouvelles et puis voilà. Il lui demanda alors ce qu’elle faisait ici et fut plus que surprit par la réponse ; « Eh bien en fait … Je viens de m’installer ici. On ne peut pas vivre éternellement, en vagabondant à droite et à gauche. Je voulais un job sur une île et on cherchait une prof de surf par ici, alors je suis venue. ». Alors comme ça elle avait réussit à se poser ? Qui plus est sur son île ? Il eut envie de rire, parce que le hasard faisait drôlement les choses. « Wow… eh beh. C’est bien alors, enfin, que tu te poses un peu. Keys West est vraiment une île super agréable, j’imagine que ça collera à ton profil. », il lui sourit doucement. « Tu te plairas je pense, enfin je l’espère pour toi. »
Et il était sincère, ici les gens allaient et venaient, s’attardant ou emménageant et d’autres repartaient aussi vite qu’ils étaient arrivés. Pour lui c’était impossible de quitter Keys. D’abord parce qu’il ne voulait plus s’éloigner de son frère et en suite parce que c’était tout simplement devenu sa maison, son petit havre de paix, un bout de paradis que d’autres ne voyaient surement pas comme lui. Avec un peu de chance ce serait le cas pour Alice. Ca lui permettrait de faire bien plus connaissance et de passer du temps avec elle, comme il l’avait voulu autrefois. Enfin… tout dépendrait d’elle après, elle ne désirait peut être pas la même chose. Certainement en fait et à nouveau il se dit qu’il devait la déranger. Et qu’elle était trop polie pour le lui faire remarquer en vue de son silence et son regard observateur. Il se laissa donc cinq minutes de plus, ne pouvant se retenir de la complimenter. « Tu veux dire … En dehors des rides que j’ai au coin des yeux ? » Lui répond-t-elle, riant un peu à son tour. Ah les filles… il sourit en coin, elle était toujours autant amusante. « Oh oui bien sûr, en dehors de ça. » il ne retint pas un petit gloussement et continua de la fixer, avec plus d’intensité peut être qu’il ne l’aurait voulu. « Mais tu n’as pas beaucoup changé non plus ! » Il la remercia, sachant pertinemment au fond qu’il n’était plus comme avant non plus. Et s’il ne s’était jamais vu vieillir réellement, fréquenter son frère le lui permettait. C’était grâce à lui qu’il voyait ses traits changer, le regard se durcir et la maturité prendre place sur leurs expressions. « On va dire ça… » souffla-t-il amusé et il lança un regard furtif vers la mer avant de se reconcentrer sur la blonde, aller, il se laissait encore quelques minutes avant de la libérer, lui avouant qu’il était content de la revoir. « En maillot de bains sur la plage ou simplement sur l’île ? » Ah, ça… Il pinça les lèvres dans une petite moue, faisant mine de réfléchir, se retenant de descendre son regard sur le reste de son corps. « Bonne question… » dit-il avant de se taire un instant, laissant légèrement le silence s’installer avant de rire. « Je dirais les deux, tant qu'à faire. Mais surtout sur l’île. »

Il lui fit un clin d’œil et croisa les bras, ses jambes prenant un peu mieux appuie dans le sable frais. « J’espère que je ne te retarde pas trop pour ta séance de surf. D’ailleurs, très bon choix de sport, le surf ! » Il sourit un peu plus. Evidement que c’était un excellent choix le surf. Grace à ça il l’avait rencontré en Afrique du sud. « Je sais… Mais non, tu ne me retardes pas trop. » il haussa les épaules. « Il n’y a encore personne donc ça va… mais je vais pas te déranger plus longtemps. »
Il s’humidifia nerveusement les lèvres. « Tu as surement autre chose à faire. Mais ouais… c’était sympa de te revoir. J’espère qu’on se croisera à l’occasion. ». En fait il avait vraiment très envie de la recroiser, encore et encore, mais c’était un détail qu’il se gardait bien de dire. « Et si tu as besoin de quoi que ce soit, comme une visite guidée sur l’île. Tu peux me trouver ici tout les matins à la même heure. »
Il douta qu’elle ait réellement besoin de lui, mais au moins il avait proposé. Il relâcha ses bras le long de son corps et se redressa légèrement, prêt à retourner à son entrainement.

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R. Alice Dorres

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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMar 18 Sep - 2:18

Question de timing
Alice & Willian

La vie nous réserve parfois de biens drôles de surprises. J’en ai une nouvelle fois la preuve ce matin, alors que je me trouve en compagnie d’un homme qui a été un coup d’une nuit, il y a de ça bien longtemps. Enfin … Un coup de deux nuits en l’occurrence. Mais dans le fond, ça revient plus ou moins au même. La différence est qu’il m’a tout de même plus marqué que d’autres hommes ont pu le faire. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce qu’on a prit le temps de discuter ensemble en dehors du lit que nous avons partagé ? Ca doit sans doute aider en effet. Quoi qu’il en soit, je sais que j’ai beaucoup apprécié les moments que nous avons partagé tous les deux. Même si je n’ai que quelques bribes de souvenirs de ci et de là. Rien de bien glorieux en soit. Au moins, je me souviens que nous avons passés deux nuits fantastiques ensembles, qu’il s’appelle Willian … Et c’est à peu près tout, pour être tout à fait honnête. Et c’est clairement gênant, puisque de son côté, je sens qu’il a plus de souvenirs que moi. Est-ce qu’il va m’en tenir rigueur ? Je pourrais tout à fait comprendre que oui. Mais même si je n’ai que peu de souvenirs de tout ça, ça ne m’empêche pas d’être heureuse de le revoir. Ainsi, quand il me demande ce que je fais sur l’île, je lui dis que je viens de m’y installer. J’espère que ça ne va pas lui faire peur et qu’il ne va pas s’imaginer que je suis venue jusqu’ici pour le suivre et l’ennuyer. Parce que ce n’est pas du tout le cas ! Je ne me souvenais même pas qu’il vivait là, c’est dire. « Wow… eh beh. C’est bien alors, enfin, que tu te poses un peu. Keys West est vraiment une île super agréable, j’imagine que ça collera à ton profil. » Je ris doucement et hoche quelque peu la tête. En effet, c’est bien ce que je pense. Le fait que cette île colle parfaitement à mon profil. A vrai dire, n’importe quelle île avec une superbe météo, colle à mon profil. Et quand en plus on peut faire du surf, c’est tout simplement parfait. « Tu te plairas je pense, enfin je l’espère pour toi.» Je souris en le regardant avec attention. « Eh bien jusqu’à présent, je n’ai pas eus à me plaindre. Beau temps, job de rêves, gens sympas … Hm vraiment, je pense que je vais me plaire ici ! » Finis-je par dire en regardant la surface de l’eau qui s’étendait et disparaissait à l’horizon. Et un sourire franc et sincère, étira mes lèvres, devant pareil spectacle.

J’ai été amusé en l’entendant me dire que je n’avais pas vraiment changé. A moi, il me semble que si. J’ai quand même prit de légères rides d’expression –à peine visibles, certes- et mes cheveux ont poussés. Comme tout le monde au fil des années, j’ai gagné en maturité. Bien sûr, comme à ma bonne habitude, je déconne sur des rides qu’il faut vraiment fixer pour voir. Je ne suis pas du genre à m’inquiéter pour les rides, les cheveux blancs, les ongles cassés et toutes ces conneries là. En fait, je m’en fous totalement. Parce que c’est parfaitement normal que de vieillir, tout simplement. « Oh oui bien sûr, en dehors de ça. » Je ris et lève les yeux au ciel. Une autre femme que moi aurait sans doute été vexée que l’homme en face d’elle, confirme ses rides. Mais moi, je m’en fiche sincèrement et ça me fait seulement rire. Il ne faut pas s’attendre à une autre réaction de ma part. En dehors de ça, je trouve que lui non plus n’a pas tant changé que ça. Ce que je lui fais remarquer d’ailleurs. Je suis du genre à dire tout ce qui me passe par la tête. Et parfois, ça me joue des tours. « On va dire ça… » Je plisse le nez de façon malicieuse, sans vraiment m’en rendre compte. Après quoi, je soupire doucement en fronçant les sourcils. « Je trouve que ces quelques années de plus, te vont bien. » Je lui dis sur un ton parfaitement sincère. Parce que je ne vois pas l’intérêt de mentir. Quand Willian finit par me dire qu’il est content de me voir, je ne peux m’empêcher de la taquiner. Content de me voir sur l’île ou en maillot de bain sur la plage ? Là encore, c’est le genre de question que d’autres n’auraient pas eut le culot de poser, sans doute. Mais j’ai tendance à toujours mettre les pieds dans le plat. Et pieds joints tant qu’à faire ! Je souris en coin quand il prend le temps de réfléchir et j’arque un sourcil, curieuse de savoir ce qu’il va me répondre. « Bonne question… » Je roule des yeux de façon amusée. « Je dirais les deux, tant qu'à faire. Mais surtout sur l’île. » Je ris et hoche la tête. Les deux, bien entendu. Et dans les deux cas, je suis contente qu’il ne réagisse pas négativement à ma présence ici. « Et je suis contente d’être là et de t’y avoir trouvé. Comme j’avais oublié le nom de l’île où tu vivais, c’est une surprise. Mais une agréable surprise. » Quand je réalise enfin que le temps s’éternise et que nous sommes toujours là à papoter, j’espère à voix haute, ne pas le déranger et retarder de trop. « Je sais… Mais non, tu ne me retardes pas trop. » Je souris en reposant mon regard sur lui. J’ignore s’il dit ça par simple politesse ou si c’est vrai. « Tu as surement autre chose à faire. Mais ouais… c’était sympa de te revoir. J’espère qu’on se croisera à l’occasion. ». Je souris un peu plus en songeant qu’il a tout autant peur que moi, de gêner l’autre. Nous avons l’air de deux idiots là, selon moi. Deux idiots qui ne savent trop comment se comporter l’un avec l’autre, après ce qu’ils ont vécut ensemble, quatre ans plus tôt. « Oh ne t’inquiète pas pour moi. Je ne commence pas le boulot avant un petit moment encore. Donc ça va. » Je souffle doucement, en souriant de façon sincère. « Et si tu as besoin de quoi que ce soit, comme une visite guidée sur l’île. Tu peux me trouver ici tout les matins à la même heure. » Je fronce les sourcils en le regardant avec attention. Je me demande pendant quelques secondes, si c’est sa façon à lui, de me dire qu’il aimerait bien me revoir. Finalement, je ris doucement et plisse le nez. « Tu sais … Je ne connais pas grand monde encore, ici. A part toi ! Donc si ça te dérange pas … J’aimerais bien une visite guidée et que tu me montres les coins sympas et tout ça. Un de ces quatre … » Finis-je par dire, en souriant vaguement en coin. « Si on échangeait nos numéros, ce serait plus simple je pense. » J’ajoute l’air de rien.

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Willian Z. Heard

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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMar 18 Sep - 3:26







❝ une véritable sirène... ❞
Alice Ҩ Willian
Il ne pouvait le nier, de toute façon, il était incapable de se mentir à lui-même mais quelques années auparavant il était tombé littéralement sous le charme de cette belle australienne. A l’époque, il se jugeait faible, faible avec la gente féminine, trop facile à avoir, il se lançait facilement dans des relations qui au final se terminait toutes par un échec. Aucune fille ne voulait de lui au-delà d’un mois maximum et ça, qu’on se le dise, ça marque un homme. C’est pourquoi, s’il avait voulu rester sur place lorsqu’il rencontra Alice, s’il avait voulu allé plus loin, le fait même qu’il se voit obligé de partir lui avait certainement permis d’éviter un échec supplémentaire. Et là, planté sur le sable au petit matin, en face d’elle, il se dit que ce coup ci aurait certainement été plus douloureux encore. Comme quatre ans auparavant, il se sentait faiblir face à elle. Toutes ses mimiques, ses sourires, ça lui faisait un effet totalement fou, un peu comme si on vous passait un rouleau compresseur sur le ventre. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir évolué. Ca faisait vraiment longtemps qu’il ne s’était pas laissé atteindre ainsi par le charme d’une femme ; désormais, il se contentait de flirter, coucher et basta. Et c’était tout à fait légitime, tant pis s’il arrivait à un âge où, au contraire, il aurait du commencer à se poser, trouver une véritable compagne, fonder une famille. En était-il au moins capable ? En un sens, oui, mais il se faisait à l’idée qu’aucune femme ne supporterai son caractère et ses gaffes quotidienne toute une vie. Et il se rassurait en voyant son frère agir en véritable don juan. C’était à croire que jamais les jumeaux Heard ne se caseraient, et peut être qu’au fond, ce n’était pas plus mal.

« Eh bien jusqu’à présent, je n’ai pas eus à me plaindre. Beau temps, job de rêves, gens sympas … Hm vraiment, je pense que je vais me plaire ici ! » Il l’observa un peu plus, profitant qu’elle ne le regarda pas. Et il l’a trouva juste, belle. Pétillante, et lorsqu’elle sourit il se dit que ce serait certainement agréable qu’un jour, elle le regarde de la même façon qu’elle regardait la mer. L’instant d’après il se foutait mentalement une claque pour penser ainsi et serra un peu plus ses bras sur son torse pour se donner contenance. « Eh bien, j’en suis ravi… » dit-il finalement, la lâchant un instant du regard pour reposer les pieds sur terre.
Lorsqu’elle lui fit remarquer qu’il n’avait pas changé non plus, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le complimente non plus. « Je trouve que ces quelques années de plus, te vont bien. » Il se retint d’hausser un sourcil, surprit mais sourit sincèrement à son tour, ravi de la remarque. Il n’y avait rien de plus flatteur pour un homme que lui dire cela. « Merci. » souffla-t-il. Comme un vrai gamin, il sentit son ventre se noué à nouveau. C’est pourquoi il enchaîna, lui avouant le plaisir qu’il avait de la revoir ici. Elle rit à chacune de ses remarques et il s’en félicita. Elle avait un rire magnifique, et elle ne se gênait pas pour le laisser entendre. Avec le temps, Willian remarquait que bien des femmes avaient de la retenue, jugeant qu’il fallait rire à te moment, sourire pour telle raison, et ainsi de suite. A contrario, Alice semblait totalement… naturelle. C’était une femme vraie, et c’est ce qui lui plaisait chez elle, et qui lui permettait ainsi d’être à son tour naturel, ne se retenant pas de la charrier un peu. « Et je suis contente d’être là et de t’y avoir trouvé. Comme j’avais oublié le nom de l’île où tu vivais, c’est une surprise. Mais une agréable surprise. » A nouveau, il se retint de laisser apparaître son air surprit et sourit doucement, il la pensait sincère. Alors peut être était-il stupide de la croire, peut être que finalement, elle ne faisait que tacher de paraître aussi ravie que lui, mais il ne pouvait s’empêcher de lui faire confiance. Tant qu’à être faible, autant l’être jusqu’au bout. « En même temps, ça remonte à longtemps et niveau souvenir, l’alcool n’a jamais aidé. » dit-il en riant. « C’est normal que tu n’ais pas retenu le nom, y’a tellement d’île en même temps. C’est tout à ton honneur. ».
Et il se fichait bien qu’elle s’en souvienne ou non, la seule chose qu’il retenait là, c’est qu’il était une agréable surprise. Tant pis si l’entrevue devait s’écourtait, il aurait certainement le smile pour le restant de la journée avec ça. C’est pourquoi il lui proposa de lui faire une petite visite guidée à l’occasion. Il pensait sincèrement que ça pourrait être sympa et il n’avait là aucune idée derrière la tête. Il le lui proposa en toute amitié parce que désormais, c’était bien la seule chose qu’il pourrait espérer avec elle. Après tout, combien d’hommes avait-elle rencontré après lui ? Combien d’homme en rencontrerait-elle encore ? Surtout ici… Il n’était pas le seul sur l’île et il faisait difficilement le poids en vue de toutes ses maladresses.
Il la vit plisser le nez et se mordit légèrement l lèvre. Etait-il nécessaire de spécifier qu’il la trouvait adorable et totalement charmante ? « Tu sais … Je ne connais pas grand monde encore, ici. A part toi ! Donc si ça te dérange pas … J’aimerais bien une visite guidée et que tu me montres les coins sympas et tout ça. Un de ces quatre … » lui dit-elle, affichant un petit sourire en coin. Alors, elle voulait bien ? Le petit garçon en lui eut envie de taper joyeusement dans ses mains, mais lui n’en n’était plus un et se le permettre le rendrait certainement ridicule. « Ce serait avec grand plaisir. » lui répondit-il avec aplomb. « Y’a vraiment des endroits magnifiques et des choses à ne pas louper. » ajouta Willian, lui rendant son sourire. « Si on échangeait nos numéros, ce serait plus simple je pense. » Oh… eh bien ça, il ne dirait pas non. Il n’avait pas voulu le lui proposer et paraître envahissant ou collant, mais puisqu’elle le proposait si gentiment. Il rit. « Bien sûr, tu as raison. » répondit-il, affichant à nouveau un grand sourire. « Mais mon portable est dans la voiture. » expliqua-t-il en regardant plus haut, vers le parking. « Alors, je te donne le mien et tu me bip ? » proposa le brun en souriant. « Après je te libère, y’en a une qui m’attend. » gloussa Willian, indiquant la mer d’un mouvement de tête. Même si elle ne travaillait pas avant une heure, il ne voulait pas la déranger. Et surfer lui ferait certainement du bien, histoire de se remettre de toutes ses émotions. « Et puis tu m’appelles quand tu veux. » ajouta-t-il. Il était son propre patron, se libérer pour Alice était loin d’être un problème. Et à bien y réfléchir, il pouvait même se bouger à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit si elle le lui demandait.


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MessageSujet: Re: Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian-   Le destin mène ses sujets, par le bout du nez. -ft Willian- Icon_minitimeMar 18 Sep - 6:51

Question de timing
Alice & Willian

Même si j’ai toujours été du genre à être sociable, ça ne m’empêche pas d’être parfois maladroite. Je peux faire des erreurs comme tout le monde. Et je sais que de mettre un peu trop le doigt sur mes lacunes concernant les souvenirs que j’ai de Willian, ce n’est pas très beau. Je dirais même que ça a de quoi être vexant. Pourtant, il ne semble pas m’en tenir rigueur. J’ignore si c’est parce qu’il est trop gentil pour ça ou s’il peut parfaitement comprendre les quelques lacunes que j’ai en guise de souvenirs. Au moins je me souviens parfaitement de lui ! Je pense que c’est un point positif tout de même. De quoi me racheter un minimum dira-t-on. Et je me souviens assez de lui pour savoir que physiquement, il n’a pas tant changé que ça. Pas de quoi fouetter un chat en tout cas. Il a prit en maturité pour sûr. Et ça lui va bien. Il y a des gens qui s’embellissent en vieillissant ou qui prennent davantage de charme. Il me semble que c’est son cas. Pas qu’il était moche quand je l’ai connu. Grand Dieu, non ! Mais sa beauté semble s’être affirmé plutôt que flétrie. Oui, on va dire que c’est le terme exact pour décrire les pensées qui sont en train de me passer par la tête. Mais bref, ça n’a pas tant d’importance que cela. Une nouvelle fois, je m’excuse de façon indirecte, pour ne pas m’être souvenue du nom de l’île sur laquelle il vivait déjà à cette époque là et sur laquelle il se trouve toujours. Même si je sens bien qu’il ne m’en veut pas, c’est quand même gênant. « En même temps, ça remonte à longtemps et niveau souvenir, l’alcool n’a jamais aidé. » Je souris avant de hocher doucement la tête. Il est vrai qu’il a parfaitement raison et il faudrait que je sois idiote, pour dire le contraire. Il sait trouver les bons pour se montrer rassurant. C’est une chose que tout le monde n’a pas. Surtout pas les hommes, il faut le reconnaître. « C’est normal que tu n’ais pas retenu le nom, y’a tellement d’île en même temps. C’est tout à ton honneur. » Je ris en songeant qu’il n’a pas tout à fait tour pour le fait qu’il y ait beaucoup d’îles. Bien trop pour que je me sois souvenue précisément de celle sur laquelle il vit depuis apparemment, pas mal de temps. « C’est vrai que niveau quantité d’alcool ingurgité, on n’a pas fait semblant ! » Je finis par dire en roulant vaguement des yeux, comme pour faire mine de me désespérer moi-même là-dessus. Bientôt, Willian me propose de me servir de guide sur l’île. Et je serais bien idiote de refuser pareille offre. C’est pourquoi j’accepte sans trop hésiter. L’idée de passer du temps en sa compagnie, est loin d’être pour me déplaire qui plus est.

«Ce serait avec grand plaisir. » Je souris en le contemplant presque malgré moi. Je suis contente à l’idée qu’il puisse accepter de me faire visiter l’île et me montrer les coins intéressants et sympas. Il vit là depuis longtemps alors je ne doute pas qu’il doit vraiment bien connaître le coin. Et cette idée suffit à expliquer pourquoi lui en guise de guide et pas quelqu’un d’autre. « Y’a vraiment des endroits magnifiques et des choses à ne pas louper.» Je continue de sourire tout en me demandant si je n’ai pas juste l’air parfaitement idiote et d’être une véritable ingénue, à sourire de la sorte de façon continue. « J’en doute pas ! L’île a vraiment l’air très belle. » Je dis simplement en hochant la tête. S’il semble penser qu’il me suffit de savoir qu’il passe ici tous les matins à la même heure, suffit, je pense pour ma part qu’échanger nos numéros, serait une meilleure idée. C’est donc ce que je lui propose et je souris presque malgré moi, quand il rit doucement. «Bien sûr, tu as raison. » Je fais mine de hausser les épaules, avant de marmonner sur un ton qui démontre clairement, que je plaisante : « C’est souvent le cas ! » Je ris doucement pour accentuer la plaisanterie contenue dans mes propos. «Mais mon portable est dans la voiture. » Je baisse le regard sur lui et son corps et songe qu’en effet, s’il avait eut son portable avec lui, ça se serait tout de même vu. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique de se balader avec ça, quand on se rend seul à la plage, avec l’intention d’aller piquer une tête et laisser ses affaires sur le sable. Je ne m’en soucie pas plus que ça pour ma part. « Alors, je te donne le mien et tu me bip ? » Je hoche la tête. « Ca marche. » Je réponds en farfouillant dans la sacoche que je tiens en bandoulière pour en sortir mon téléphone. Je file rapidement dans mon répertoire. «Après je te libère, y’en a une qui m’attend.» Je ris en interceptant son regard posé sur l’étendue d’eau qui lui fait probablement de l’œil maintenant. « Outch ! Ne jamais faire attendre la mer ! » Je lâche sur un ton de confidence, avant d’entrer son numéro dans mon répertoire. « Et puis tu m’appelles quand tu veux. » Je souris et repose mon regard sur lui, pendant que je range mon téléphone. « J’essaierai de ne pas en abuser ! » Je le taquine en souriant de plus bel. « Maintenant je te laisse en tête à tête avec la mer ! » J’ajoute ensuite, avant de me pencher spontanément vers lui, pour déposer un vague baiser sur sa joue. J’espère qu’il ne m’en voudra pas pour cette familiarité soudaine. Je me contente de lui sourire avant de m’éloigner tranquillement, en direction du parking.




HJ : tu réponds une dernière fois pour mettre fin au rp ou on l'arrête comme ça et on passe au suivant ? x)
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