10H00 - J'ouvris lentement les yeux, j'avais passer ma soirée à regarder des vieux films en mangeant de la glace, comme une dépressive. Ma soeur avait disparue de la circulation depuis deux jours, en même temps c'était ma soeur. Si elle donnait pas de nouvelles c'est qu'elle allait bien. Je finis par m'étirer de tout mon long, en baillant à m'arracher la mâchoire. Je finis par me lever passant directement par la case salle de bain. Je pris une longue douche, bien chaude. Je sortis de la salle de bain, avec une serviette autour de la taille. Je retournai dans ma chambre, pour me trouver un t-shirt et short, aujourd'hui était mon jour de congé et depuis bien longtemps je n'en avais plus eus. La haute saison avait commencé et donc mon parton zappait un peu que j'avais besoin de repos moi aussi. quel abrutis celui là aussi.

Je finis par me diriger vers la cuisine, pour me faire un café. Le café, c'est la vie! J'avais un peu la tête dans le brouillard encore. Je sortis de l'appartement pour aller chercher mon journal, ce n'est qu'en revenant de l'extérieur, que je remarquais certaines choses suspectes. Une paire de chaussures qui ne m'appartenait pas, une veste en cuir brune qui n'était pas à sa place. Ou plutôt qui ne m'appartenait plus depuis longtemps. Mon téléphone se mis alors à vibrer sur la table de la cuisine. Je finis par décrocher et à l'autre bout du fil, mon père.. Youpi. Il finit par me déblatérer tout un tas de choses, alors que je continuais l'inspection de l'appartement. En gros, il me disait que mon adorable demi-soeur avait disparue, encore.. Et qu'il s’inquiétait, il me demandait si elle n'étais pas à l'appartement. Je finis par arriver dans la deuxième chambre, les volets étant mal fermer, la lumière s'infiltrait par les stores. Papa.. ce dernier continuait de parler sans s'arrêter. Papa.. fis je soupirant, il ne se taisait jamais c'était une horreur ! WOOOOHHH!, il finit par se taire, amen, j'avait déjà mal au crâne, à peine lever on me faisait déjà chier. C'est bon, elle est là, elle va bientôt rentrer. Qu'est ce qui s'était encore passer pour qu'elle débarque à l'appart' sans me prévenir. Il faut me faire penser que je ne dois plus jamais lui filer les doubles.

Mon père avait finit par raccrocher, un petit sourire sadique se dessinait sur mes lèvres. Ma soeur allait prendre cher. La connaissant, et vu qu'elle arrivait à dormir avec les volets ouvert. Elle devait avoir une gueule de bois phénoménale. Je partis dans la cuisine à la recherche d'un verre d'eau froide. Je revins dans la chambre, toujours mon sourire de sadique sur le visage. Ahah! Gaia Williams le retour. Je lui renversais un filet d'eau dessus. Cette dernière se réveilla en sursaut. Putain tu me fais chier Gaia! Posant le verre d'eau sur la table de chevet, je repris mon café, posant une main sur mes hanches. Je souris. Y'a un autre truc qui me fait chier, notre père qui m'appelle à dix heures du matin pour savoir ou t'était encore passer..

Oh il s'inquiète lui ? me fit elle, en poussant un large soupir, levant les yeux au ciel. Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant la tronche de déterrée de mon adorable petite soeur, pas si adorable que ça. quand elle était gamines il lui arrivait d'être le diable en personne. En même temps chez les Williams on est comme ça, des tête brûlée surmonté d'une tête de mule et d'un caractère à coucher dehors. Bon au lieu de me regarder comme une méduse comme ça, tu peux pas aller me chercher de l'eau et de l'aspirine ainsi qu'un bon café s'il te plait ? Je la fixai alors en arquant un sourcil, elle avait vraiment disjonctée si elle pensait que j'allais lui faire un café, elle se mettait le doigt dans l'oeil. Elle finit par se lever. elle avait de grosses cernes, son maquillage avait couler, ses vêtements étaient absolument fripées, et elle avait encore la trace de l'oreiller sur le visage. De plus c'est pas la politesse qui allait l’étouffer cette sale gosse. elle se jeta presque dans mes bras, faisant un bisou sur la joue. L'odeur du café avait réveiller tout ses sens on dirait. Tu sais où c'est non ? lui demandai je en buvant une gorgée de café. Pitié. Pas le coups des yeux doux, elle savait comment m'amadouer, elle. Je levai les yeux au ciel, puis marmonnai-je. oui c'est bon j'vais te chercher ça et arrête avec tes yeux là. qui m'a foutu une soeur pareille, je sais pas moi on aurait put me donner une soeur gentille et adorable, serviable et débrouillarde non, il fallait qu'elle soit chiante, à moitié princesse sur les bords et qui plus ait me ressemblait sur quasiment tout les points.

Et princesse Sarah ton café tu le bois à table, ou dans le canap' je ne veux pas à avoir à te suivre à la trace dans tout l'appart'. Bon le gentillesse n'était absolument pas de rigueur. Je finis par m'installer à la table de la cuisine. Devant moi il y avait le journal, vieille habitude que j'avais reprise de ma mère, d'ailleurs pour garder toujours un souvenir d'elle, je portais toujours un collier avec un de ses bagues préférées. Cette bague était en argent, et tout autour il y avait des petits diamants incrustés, c'est mon père qui le lui avait offert quand elle lui avait annoncé qu'elle était enceinte, et bien sûr le bébé: c'était moi. A cette pensée je touchais machinalement la bague. Katniss vint s'asseoir en face de moi, je venais de lui servir la tasse de café, et lui la déposai devant le nez. Cette dernière semblait savourer l'odeur du café bien fumant sous son nez. A ce moment là, j'ouvris le journal. Lisant tout d'abord les gros article, puis ensuite, je lisais les petit articles dans les encadrés. Je finis par prendre le journal en main un sourire se dessinant sur mon visage. Papa a grossi non ? fis je à ma soeur en levant pendant deux secondes les yeux du journal. Parce que sur cette photo on dirait qu'il a prit soixante kilos. Je retournai le journal en direction de ma soeur. Le journal c'était l'édition locale, et mon père figurait dans la commune, étant un des patron d'une grosse boite; la finance, c'était son truc a lui. Et a son plus grand désespoir j'avais trouver un boulot de serveuse, et je ne voulais pas reprendre sa boite à la noix. De plus avec Kat' c'était la guerre car elle ne voulait pas non plus la reprendre, p'tre que d'ici deux ou trois ans je la reprendrais de toute façon je voulais pas forcer ma soeur à le faire. je préférais qu'elle s'amuse elle avait de plus grandes ambitions que moi, moi mon ambition principale c'était d'emmerder mon père, enfin c'est de le faire mariner pour lui dire que j'allais accepter dans quelques temps. Alors que Kat son truc c'est la musique, et je préfère qu'elle accomplisse ses rêve, le mien s'est brisé quand je me suis pété le genou et qu'on m'a dit que ma carrière en temps que danseuse étoile était foutu. Je m'en voudrai toute ma vie je crois d'avoir été aussi conne et de ne pas avoir pris plus soin de mon corps . Il était l'un des plus gros investisseur du coin, il figurait dans pas mal de journaux locaux et régionaux. Ma soeur tenait toujours sa tasse entre les mains, regardant attentivement la photo, ma remarque lui arracha un sourire. Au moins j'avais le droit à un sourire mais c'était un miracle.

Bon allez débale tout qu'est ce qu'il ta encore dit comme connerie? lui fis je mes coudes sur la table, tenant ma tête entre mes mains.

Viens, tu m'suis à la trace et on fait un peu comme l'exorciste, on renverse le café par terre à côté de moi et je te regarde avec le même regard psychopathe ? Je levai les yeux au ciel, ma soeur était grave, je ne veux pas dire, elle est vraiment grave. Mais le pire je crois que j'suis comme elle. Je rigole, j'arrive Becky. Je levais à nouveau les yeux au ciel. Elle m'avait obligé à regarder, cette série absolument idiote pendant plusieurs jours d’afillée. J'avais cru mourir. Mourir d'ennui, bon il faut dire que ma soeur avait l'air tellement d'un bébé, que je voulais regarder cette série, uniquement pour prendre des vidéos de Kat' avec cette tête de bébé qui la caractérisait tellement. Ma frangine débarqua comme une fleur dans la cuisine, avec une gueule a réveiller un mort. Je souris. Puis elle fixa pendant plusieurs longues secondes sa tasse, elle était blanche, et n'avait absolument d'extraordinaire, bon après il ne fallait pas chercher trop loin, ma soeur le matin, elle ne battait pas des records de vitesse.

Lui demandant alors, que je lisais un article l'un d'eux parlait de mon père, de notre père par la même occasion. Je lui avais donc demander gentiment si mon père avait prit du poids. En même temps vu comment il bouffe en ce moment, il pourrait frôler le diabète. Des soucis avec l'entreprise je crois. Je levais à nouveau les yeux au ciel. J'en connais une qui va aussi mourir si elle continue de mettre autant de nutella sur son pain. Elle était entrain de se tartiner du nutella sur les pains briochés que j'avais ramené. La couche de nutella était presque aussi épaisse que le petit pain tout seul. J'ai regardé une émission la dernière fois parce que j'arrivais pas a dormir, et tu sais quoi, les gens y peuvent être gras de l'intérieur, j'suis sûre que dans dix ans t'auras des soucis d'obésité et tu aura du diabète. Faudra pas venir te plaindre, ca j'te le dis! Tu repenseras à moi dans ces moemnts là, alors que moi je serais toute fine encore J'avais raconté ça avec tellement de conviction que ma soeur me regarda avec ses yeux en forme de soucoupe, elle leva les yeux au ciel. J'étouffai un rire. Comme quoi on était aussi grave l'une que l'autre. Je bus alors une gorgée de café, et pour me faire comprendre qu'elle n'en avait rien à faire de ce que je lui racontai, Kat' engloutit sa tartine. Fait pas de miettes par terre, j'te jure j'te tue, avec cette petite cuillère. Moi maniaque ? Bon ok en ce moment j'étais un peu trop porté sur le ménage, ma mère et sa fichue manie de nettoyer tout le temps, si elle aurait pus elle m'aurait mise dans une boule comme les hamsters et m'aurait garder la dedans, pour pas que je fasse de tache. Elle m'avait fait beaucoup rire a cette époque.

Alors voyons il m'a dit un truc du genre : Katniss l'affaire familiale, ça n'a pas de prix, je veux que tu la reprennes parce que les Williams sont disposé à la finance, je veux que Gaia et toi, la repreniez parce qu'on ne peut pas la céder aux autres concurrents. Je veux que tu reprennes tes études, dans la finance. Tu ne fais pas ce que tu veux, je suis ton père, tu vis encore sous mon toit, le disquaire c'est pas une vie., m'avait elle dit en prenant un air de papa. Un air de psychopathe a la recherche de sang frais. Je souris, avant d'étouffer une rire. Puis je rebus une gorgée de café. Bref, toutes ces conneries, j'en ai rien à faire, j'aime pas la finance, j'aime pas les chiffres et j'ai pas envie de faire ça. Bon tu fais quoi aujourd'hui ? Je lui souris c'était pas ma sœur pour rien, contrairement à elle j'avais fais de la comptabilité, et un truc dans l'économie, j'étais une économiste hors paire, j'avais même reçu un diplôme, major de promotion ça se mérite, enfin rien de bien intéressant. Mais j'avais fais barmaid, juste pour emmerde mon père, ce qui avait marcher à merveille. J'avais cru qu'il allait faire une attaque. C'est papa quoi, p'tre que d'ici deux ans j'vais reprendre sa boite. J'avais lâcher ça comme une bombe, ma sœur faillit s'étouffer. Rien j'avais prévue de glander, on glande ensemble si tu veux. Lui fis je en changeant radicalement de sujets. Un bruits ma soeur me regarda avec un petit sourire amusée Dis-donc, t'entends toujours tout? On dirait que le mec hurle comme un lapin en souffrance.  J'haussai les épaule. Me levant pour me préparer ma mixture bizarre, appelé par Kat' « le truc qui te réveillerait un mort, juste en le sentant. » Je me servis un mug avec de l'eau du vinaigre de cidre et du miel pour améliorer le goût ça coupait la faim pour deux ou trois heures, je carburais à ça et au café, bon je mangeais mais vraiment très peu comparé à ma sœur. J'en bus une gorgée, et lui dis devant sa grimace. Dans cinq minutes le lapin aura finit, t'inquiète j'ai l'habitude. T'est sûre un lapin ça crie?Lui fis je en souriant alors que je partis a la recherche de mon paquet de cigarettes. Si tu veux fumer c'est sur le balcon, baby. Lui fis je alors que j'ouvrais les volets, pour ainsi passer la porte fenêtre qui menait à mon adorable balcon, là se tenait deux transats qui n'attendait plus que nous, je me mis mes lunettes de soleil sur le nez. Je cherchais un briquet dans la petite boite qui trainait sur la table qui séparait les deux transats. Je m'allumais une cigarette, je parlais de diabète, mais j'allais surement mourir de mal nutrition, ou bien d'un cancer. Puis les deux lapins c'est pas le pire, t'a pas encore tout vu.