◊ CÉLÉBRITÉ : andrew garfield ◊ MESSAGES : 78 ◊ LOCALISATION : Avec mamie. ◊ EMPLOI : Futur directeur du trésor public / Homme à tout faire l'été.
Sujet: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mar 3 Juil - 23:42
JIM OLHOUSER
« Il y avait la civilisation athénienne, il y a eu la renaissance, et maintenant on entre dans la civilisation du cul. »
» Bienvenue dans les Keys, étranger. Nous voudrions savoir qui tu es…
NOM : Olhouser PRÉNOM : Jim, diminutif de James. C'est pas pour un soucis de raccourcir son patronyme, mais son oncle s'appelait également James. Et la famille a décidé que pour plus de clarté, le plus jeune se surnommerait Jim. ÂGE : 24 ans EMPLOI/ÉTUDES : Il suit des études de commerce à Philadelphie, et vient aider sa grand-mère qui tient une, si ce n'est la seule, laverie de Key West. AVATAR : Andrew Garfield
» Oh, très bien. Heureux de te connaître ! Mais pourquoi es-tu ici ?
Mais j'ai toujours vécu ici ! Pour travailler ou étudier Pour le tourisme, je suis en vacances, baby ! Pour autre chose (quoi ?)
» On voudrait en savoir encore plus sur toi. Raconte-nous ton histoire
Comme beaucoup de gens, je me plais à cultiver un sentiment de ratage, ça donne à ma vie une aura esthétique, et c'est une bonne excuse pour me sentir malheureux quand les choses ne vont pas très bien. Jim était en soi un garçon normal. Il aimait la confiture de groseilles, il faisait un trou dans sa purée pour y glisser une petite crotte de beurre et il redoutait le purée d'épinards de sa mère. Il faisait un caprice quand il passait devant un marchand de glaces à la menthe et il applaudissait quand tous les autres applaudissaient, même s'il ne connaissait pas la raison de cet engouement général. Il triait les dragibus pour ne pas manger les noirs, et il avait peur des serpents au zoo. Malgré cette banalité flagrante, il était un de ses petits garçons à ne pas avoir de père. Non pas à cause d'un quelconque accident, d'une mort prématurée ou d'un abandon de sa part à l'égard de sa mère. Non, rien de tout cela. Madeleine Olhouser n'avait jamais eu de mari, ni de relation ayant duré plus d'un an. Elle avait opté, grâce aux précieux conseils de sa mère, d'une méthode beaucoup plus radicale pour combler ses désirs maternels; l'insémination artificielle. Elle ne l'avait pas non plus caché longtemps à son fils, jugeant que les secrets de ce genre étaient beaucoup trop lourds, et que l'absence du père poserait problème dans l'épanouissement de Jim s'il ne bénéficiait pas d'une justification pour combler ce manque paternel. Et malgré le fait que cela lui valut quelques insultes d'une vulgarité innommables dont il sut (brutalement) se défendre, à cause d'un caractère bien marqué, il le vécut très bien.
- J'imagine que l'université jouait un rôle important dans votre vie intellectuelle et sociale? - Oui, en effet. C'est là que nous achetions nos sandwiches. « Madame Olhouser, même si votre fils a des résultats plus que satisfaisants, je vais être contrainte de demander à votre fils de s'excuser au près de son professeur de mathématiques. Je suis sûr que ce dernier acceptera à nouveau James dans son cours. Mais en attendant, nous ne pouvons fermer les yeux sur cet incident. » Madeleine n'accorda pas un regard à son fils. Elle soupira discrètement. Soupir de désespoir, soupir de fatigue. Elle acquiesça et, après une poignée de main échangée avec la directrice, quitta le bureau, suivit par Jim. Une fois dans le couloir, elle ne prononça pas un seul mot et continua sa route jusqu'à l'extérieur du lycée. Ce n'est qu'une fois assise dans la voiture qu'elle se retourna sur son fils. Jim avait les yeux rivés sur la fenêtre, admirant pleinement l'arbre et ses nombreuses feuilles, planté en face du bâtiment. « Tu ne peux pas continuer de remettre en cause la parole de tes professeurs. » Pas de réponse de la part du siège passager. Pas même un regard. Madeleine tourna la clé de sa voiture et mit le véhicule en marche. « Regarde moi quand je te parle, s'il te plaît. » Le visage surmonté de cheveux bruns fit un quart de tour, maintenant tourné sur le part brise. « Sa note était injustifiée. » Ils roulèrent dans un silence de plomb pendant cinq minutes. Pas un son ne sortit de leur bouche, comme si un malaise étrange et handicapant s'était installé, alors qu'il ne s'agissait que d'une discussion que n'importe quelle mère aurait pu avoir avec n'importe quel fils. Mais Madeleine n'aimait pas voir son seul enfant dans un tel état. Elle s'inquiétait tellement, de ne pas pouvoir prévoir le caractère de Jim. Elle connaissait le sien, et elle connaissait les traits dont il avait hérité. Cependant elle ignorait tout du donneur, et de sa personnalité, et ne pouvait pas conséquent anticipé quoi que ce soit chez Jim. Et Madeleine, elle avait la fâcheuse manie de maximiser tous ses soucis. Comme si elle avait une sorte d'engouement pour la douleur, et l'anxiété. « Tu ne peux pas toujours avoir raison, tu sais. » Jim souffla d'énervement. Lui, au contraire, minimisait les conséquences de ses actes, et prenait un malin plaisir à se fourrer dans des situations peu glorieuses. Et quand il reconnaît sa défaite incontestable, il se fond dans un silence mortuaire. Surtout face à sa mère. Car il a un bien trop grand respect pour elle. Même si être en tort est une situation qu'il pourchasse à la fourche.
Pourquoi les gens font-ils des enfants ? Faut-il y voir le comble de l'égoïsme ou de l'abnégation ? Ou bien n'est-ce qu'un instinct de reproduction primaire, qui ne se rationalise ni ne s'analyse ? La mère de Madeleine, Katherine, était une petite femme ronde aux cheveux déjà gris qu'elle dissimulait sous une teinture blonde, et un chapeau de paille. Quand il pleuvait, elle avait un chapeau de pluie. Aux enterrements, elle avait un chapeau très imposant noir, et aux mariages, un chapeau rose pâle. Quand elle se rendait à la plage, elle avait une réplique des chapeaux des stars hollywoodiennes des années 60, et quand elle allait faire des courses, elle avait un chapeau beige en tissu fin. Quand elle voyageait, elle avait des chapeaux plus ou moins chauds selon la destination, et quand elle allait pêcher des moules, elle avait un chapeau verdâtre ayant appartenu à son mari. Beaucoup se demandaient ce que cette dame avait si particulier, à part des chapeaux, pour habiter dans le genre d'endroit qu'étaient les Keys. Mais beaucoup la remerciaient infiniment d'être à l'heure tous les matins de la semaine quand les habitants du coin avait une machine à laver défaillante ou pas un sou pour ce genre d'électroménager. Et durant la période estivale où les touristes affluaient en nombre démesuré, elle était absolument comblée d'avoir sous la main son grand Jim. En effet, veuve depuis le début de l'année 71, elle avait perdu son mari durant la guerre du Vietnam, et après avoir quitté sa fille à Philadelphie, elle avait eut le bon goût de suivre un homme et de vivre leur romance sur le petit archipel des Keys. Seulement après quelques mois de vie commune, cet amant avait découvert son homosexualité, et avait tout de même décidé de garder Madame Olhouser sénior comme amie. C'était ce genre d'histoire que Jim subissait deux mois par an, vingt quatre heures sur vingt quatre. « Alors, l'université, comment ça s'est passée cette année ? » Jim sortit une chemise du bac de linge propre et l'étala sur la table à repasser, avant de dégainer le fer et de le passer sur le tissus sec et froissé. « Bien, bien, j'ai réussi mon année. Enfin la routine. » « C'est bien, ton grand-père était mauvais, lui. L'intelligence masculine de cette famille commençait à sombrer. » Jim sourit et retourna sa chemise. Sa grand-mère pliait le linge repassé et le rangeait dans les grandes-armoires de l'arrière-boutique. « Et quand est-ce que tu amènes une fille en vacances ? J'ai l'impression que mon petit fils est aussi célibataire que sa mère. » Jim déglutit de travers et toussa. Il fit ensuite comme s'il n'avait rien entendu, avant de jeter les armes face au regard plus qu'insistant de sa grand-mère. Quand il observait son extravagance, il se disait que cette île était le meilleur endroit pour ce genre de femme. « Je... c'est pas urgent, tu sais. » « Pfff, sottise. Si tu ne te dépêches pas maintenant, tu vas soit devenir gay par manque d'affection, soit te marier avec une prostituée à soixante-cinq ans. Je savais que j'aurais dû faire ta mère avec un homme plus beau que ton grand-père. » Il lança un regard noir à sa grand-mère avant de lâcher le fer à repasser et de reculer brutalement la fine table pour la dégager et sortir en claquant la porte. Cette famille avait un sérieux problème avec les relations humaines. Donc non, ce n'était pas de sa faute.
» Et maintenant, il est temps de nous dire qui se cache derrière l'écran!
Dans la vraie vie on me surnomme Paul', sur les forums c'est plus courant sous le pseudo de minor skull. Le forum est absolument extra, et je reconnais bien Sayia. Bref, je suis ultra contente d'être là (sinon je pense pas que j'y serais, en fait ->). Je viens de terminer mon année de terminale, youhou, et j'aime le cinéma et le café.
Dernière édition par Jim Olhouser le Jeu 5 Juil - 2:03, édité 4 fois
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mar 3 Juil - 23:55
J'suis sûre que ce personnage va claquer du boudin, j'ai hâte de voir. Et, et (j'suis super éloquente, t'as vu ? ) puis tu peux pas t'en passer de diminuer les prénoms de tes personnages en vrai, avoue grmblbmfff j'sais pas quoi dire à part que ça me fait super plaisir de te voir ici
(et regarde, regarde -> un p'tit poney )
Jim Olhouser
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mer 4 Juil - 0:01
T'en sais rien, t'as rien vu. Et les diminutifs, j'avoue que c'est un concept dont je ne peux plus me passer (c'est récent, avant j'en avais pas, mais avoue que ça claque ->). ET MOI AUSSI J'SUIS CONTENNTE Et je suis très flattée du petit poney. C'est pour compenser le fait qu'ils aient disparu, c'est ça ?
Voilà. Je t'aime.
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mer 4 Juil - 0:02
Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mer 4 Juil - 0:20
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche Si tu as besoin d'aide pour ton avatar, n'hésite pas
Jim Olhouser
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mer 4 Juil - 0:27
Merci vous deux Jonnah, c'est super sympa, mais j'attends d'avoir construit pleinement le caractère dans ma tête pour trouver l'avatar qui colle le mieux. Puis si j'hésite, je viendrai vous consulter
Tristan J. Dobrev
» rôliste de juillet «
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Mer 4 Juil - 6:30
Bienvenue et bonne chance pour ton caractère alors
Jim Olhouser
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Jeu 5 Juil - 2:02
Merci à tout le monde
Et j'ai terminé ma fiche (bon, j'aime pas ça, alors c'est peut-être pas méga intéressant en soi).
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young Jeu 5 Juil - 7:57
VALIDÉ
Crois-le ou non, j'm'étais justement dit que ce serait kewl que tu prennes Andrew Garfield et puis j'ai rien à dire, j'adore tous les détails dans ta fiche, le chapeaux de la grand-mère, le mari qui se découvre homosexuel,... j'ai pas tout en tête. Et j'aime Jim (je veux un RP d'ailleurs, quand j'aurai tout ce qu'il me faut pour en faire, après celui avec Ruru peut-être, on verra quoi). BREF, je m'étale. Tu es validé, of course et je vais de ce pas te mettre ta couleur donc tu peux créer ton carnet d'adresses, ton agenda,… puis poster des RPs bien sûr. N'oublie pas de recenser ton avatar et de voter pour le forum
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Sujet: Re: Dear old Jimmy you've forgotten you're young